Un centre de plus pour l’ATA

L’Alliance des travailleurs agricoles (ATA) connaît une autre poussée de croissance cette saison avec l’ajout d’un autre centre de soutien — et d’un programme de sensibilisation élargi s’adressant aux travailleurs agricoles partout au pays.
Après l’ouverture du nouveau centre à Saint-Eustache au Québec cette année, l’ATA comptera dix centres de soutien pour travailleurs agricoles à travers le Canada répartis comme suit : Surrey, Kelowna et Abbotsford, en C.-B.; Portage la Prairie, au Manitoba; Simcoe, Virgil, Bradford et Leamington, en Ontario; Saint-Rémi et le tout dernier centre à Saint-Eustache, au Québec.



Sur la photo, de g. à d. : Peter Barillas, ATA Bradford; Ingrid Zea, ATA Virgil; Rene Vidal, ATA Leamington; Stan Raper, bureau national; Raul Gatica, ATA Surrey; Alexis Barillas, bureau national; Marie-Jean Vandoorne, ATA Saint-Rémi; Lucy Luna, ATA Abbotsford; Victor Carrozzino, bureau national; Sandra Martinez, ATA Kelowna; Virgilio Ayala, ATA Saint-Eustache; Alex Banaag, bureau national. Absente de la photo : Andrea Galvez, bureau national; Fanny Belcoski, ATA Simcoe.

Des membres du personnel de l’ATA des quatre coins du pays – nouveaux et chevronnés – se sont rencontrés à Toronto

dernièrement pour assister à une session de formation et de planification d’une semaine dans le but de rendre le réseau de soutien pour travailleurs agricoles offrant la plus vaste gamme de services au Canada encore meilleur.

« Notre objectif est de mettre nos points forts à profit », de dire Stan Raper, le coordonnateur national de l’ATA (que l’on voit sur la photo lors de la session de Toronto).  « Après deux décennies de lutte pour les droits des travailleurs agricoles, et une décennie d’exploitation de centres de soutien, nous avons établi une relation de confiance auprès de ces consoeurs et confrères travailleurs. Ils et elles savent que l’ATA et les TUAC Canada sont là pour eux. De plus, les récentes décisions judiciaires au Québec et en C.-B. (voir ce numéro du bulletin Directions et le numéro 10.16) qui confirment les droits de ces travailleurs de se syndiquer avec nous sont également très encourageantes. Notre but est maintenant de concrétiser ce plan d’action. »

Notre plan d’action comprend un programme de sensibilisation élargi qui vise les travailleurs trop éloignés pour se rendre aux centres, explique M. Raper. « L’idée est de nous rendre dans ces communautés par le biais de notre personnel et de bénévoles afin d’informer les travailleurs de leurs droits, et des services que nous pouvons leur fournir en tant que membres de l’ATA. » (Les militants intéressés à devenir bénévoles peuvent trouver et entrer en contact avec le centre de l’ATA le plus près en visitant www.awa-ata.ca).

Un plus grand accès à l’éducation est aussi un élément clé cette saison. Les membres de l’ATA et leurs familles ont maintenant accès gratuitement à notre webCampus. D’autre part, les travailleurs migrants peuvent faire une demande dans le cadre du programme de bourses d’études des TUAC Canada récemment lancé pour travailleurs migrants et temporaires. Des ateliers gratuits sur des sujets tels Santé et sécurité, Connaissez vos droits, Régime de pensions du Canada et Indemnisation des accidents du travail sont aussi prévus au cours de la saison; de même que des programmes de Français comme langue seconde (FLS), et d’Anglais comme langue seconde (ALS).

« Partout au pays, les TUAC Canada et l’ATA sont engagés aux droits, à la sécurité et à l’habilitation de tous les travailleurs agricoles », déclare le président national Wayne Hanley. « Les progrès que nous avons marqués d’un bout à l’autre du Canada démontrent que les travailleurs agricoles désirent avoir un appui et une représentation, et ils veulent qu’ils soient fournis par nous. Nous sommes prêts à les accueillir. »