Mike Freeman, 1954-2010

Mike Freeman

Mike Freeman s’est dévoué pendant plus de 20 ans à aider le mouvement syndical canadien à trouver les mots et à créer les images qui feraient une différence dans la vie des travailleurs. Membre de longue date de la grande famille des TUAC, le confrère Freeman est décédé subitement le 13 avril au bureau national, alors qu’il accomplissait ce à quoi il était destiné et qu’il aimait tant. Il avait 55 ans.

Né en Nouvelle-Écosse et élevé à Schenectady, dans l'état de New York, Mike est arrivé à Toronto à la fin des années 1970 pour étudier le journalisme à l'université Ryerson où il a rencontré sa partenaire bien-aimée Glenna McCallum. À Ryerson, Mike a fait office de soutien principal pour le controversé journal étudiant The Eyeopener.

Rédacteur doué, graphiste, photographe et illustrateur (qui était connu sous le pseudonyme humoristique « freeperson »), Mike a travaillé comme pigiste juste après Ryerson, collaborant à plusieurs publications, dont Share, le distributeur majeur de nouvelles pour les Canadiens d’origine antillaise à Toronto.

Mike a d’abord offert ses talents aux TUAC Canada au milieu des années 1980, lors des fameuses guerres de maraudage dans les Maritimes et s’est joint au personnel du bureau national peu après en 1988. Depuis lors, Mike a joué un rôle important, à faire entendre la voix et à développer l’identité du syndicat en dévouant son imagination, ses compétences techniques et son esprit vif à un nombre prodigieux de publications destinées aux membres, et en organisant les matériels et les outils pour diverses campagnes destinées au public.

En tant que membre clé de l’Association canadienne de la presse syndicale (ACPS), la  contribution de Mike au mouvement ouvrier allait bien au-delà de son engagement envers les membres, dirigeants syndicaux et personnel des TUAC Canada. En tant que président de l’ACPS, il a aidé à affiner les compétences en communication des militants de tout le pays, et a contribué à établir un programme de reconnaissance d’excellence en matière de communications du travail. Pendant ce temps, il a lui-même récolté de nombreux honneurs pour les TUAC Canada, dont le prestigieux prix Ed Finn, ainsi que les prix Cliff Scotton et Morden Lazarus.

Mike était également un leveur de fonds infatigable pour la Société de leucémie & lymphome du Canada (SLLC). Son ingéniosité à trouver de nouvelles façons d’amener son vaste réseau d'amis et de collègues à contribuer financièrement à la SLLC était sans limite et il a, à lui-seul, amassé des milliers de dollars pour l’organisme de bienfaisance privilégié du syndicat, en organisant un courant constant de ventes aux enchères par écrit et de paris collectifs sur toutes sortes d’événements allant des éliminatoires de la LNH aux Oscars. Extrêmement généreux, bon nombre des articles qui arrivaient aux enchères de la SLLC provenaient du vaste assortiment de sa collection d'objets (qui, presque toujours, étaient remis à l'heureux gagnant ou l’heureuse gagnante pour une fraction de leur coût d'origine).

« C'était dans la nature Mike : le syndicaliste derrière la caméra, celui qui ne mentionnait jamais ses propres efforts et réalisations dans les très nombreux articles qu'il écrivait si bien, souvent tard dans la nuit », de dire le président national des TUAC Canada Wayne Hanley. « Il était un membre inestimable de la grande famille des TUAC Canada qui utilisait sa propre forme de militantisme discrète et sans prétention pour aider à bâtir notre syndicat et avoir un impact sur nos vies. Il était notre collègue, notre frère, et nous le regretterons tous grandement. » 

 

Au lieu d’un service funèbre et des fleurs, la famille de Mike invite ses amis à faire un don in memoriam à la Société de leucémie & lymphome du Canada (SLLC).

 

 Vol. X, no 15 • le 19 avril 2010