À Gatineau, 150 employés de Walmart obtiennent une convention collective de travail

À Gatineau (au Québec), 150 membres de la section locale 500 des TUAC Canada viennent de devenir le troisième groupe d’associés de Walmart au Canada à obtenir les avantages d’un contrat collectif de travail. C’est à la suite de nombreuses années d’efforts, non sans un processus de médiation interminable et une procédure d’arbitrage exécutoire, qu’on sera parvenu à conclure la nouvelle convention collective.

« Pour les employés de Gatineau, la lutte a été très longue et vraiment difficile », déclare le président national des TUAC Canada Wayne Hanley. « Néanmoins, grâce à sa persévérance, ce groupe d’associés vient de démontrer une fois de plus que les travailleurs et les travailleuses sont capables d’affronter (avec succès) la plus grande entreprise du monde. »

Après un règlement semblable ayant mené à la situation dont on jouit actuellement au magasin principal de Walmart à Saint-Hyacinthe, dont le personnel est représenté par la section locale 501 des TUAC Canada, le nouveau contrat de travail offre aux associés syndiqués des augmentations de salaire annuelles, des avantages sociaux accrus, la protection de l’ancienneté et une procédure de grief impartiale et exécutoire.

« C’est avec bonheur que nous accueillons les travailleurs et les travailleuses de Gatineau dans la famille des TUAC », affirme Louis Bolduc, adjoint au président national Wayne Hanley. « Lorsque des associés de Walmart remportent une victoire, ce sont également tous les membres des TUAC ainsi que l’ensemble des familles de travailleurs et de travailleuses du Québec qui en profitent. Il faut donc que nous offrions tout notre appui aux associés qui désirent adhérer au syndicat, car l’amélioration des conditions de travail chez Walmart est essentielle à la sauvegarde de notre qualité de vie et du niveau de vie que nous avons chèrement gagné. »

« Puisque le bien-être d’une collectivité devrait toujours passer avant tout, nous demandons à l’entreprise d’agir de manière correcte en s’engageant à ne pas fermer le magasin de Gatineau », ajoute le confrère Hanley.

En 2005, la société Walmart avait fermé un magasin à Jonquière, au Québec, seulement quelques jours après avoir reçu de la Commission des relations de travail du Québec l’ordre de se plier à la procédure d’arbitrage exécutoire. Également, en 2008, la société, qui a son grand siège à Bentonville, avait également fermé un centre du pneu et de lubrification à Gatineau alors que ses employés venaient d’arriver à conclure une convention collective de travail.


Vol. X, no 41 • 18 octobre 2010