La Marche mondiale des femmes de 2010

Sur cette photo prise lors de la Marche mondiale des femmes à Rimouski (Québec), on voit (de gauche à droite) : Anouk Collet, bureau national; Louise Lefebvre, section locale 503; Sylvie Blouin, section locale 503; Émilie Thibeault, section locale 503; et Gisèle Auger, section locale 500.

En 1995, la Fédération des femmes du Québec a organisé la Marche du pain et des roses à Montréal pour protester contre la pauvreté qui afflige des millions de femmes et de jeunes enfants autour du monde.

La marche de 1995 a attiré plus de 15 000 manifestants y compris beaucoup de membres des TUAC Canada, et a suscité une si grande prise de conscience pour les enjeux féminins que la fédération a décidé d’inviter des particuliers et diverses organisations à travers le monde à participer à une Marche mondiale des femmes tous les cinq ans.

Le 17 octobre, plus de 10 000 personnes sont sorties en force à Rimouski (Québec) pour participer à la troisième Marche mondiale des femmes. Les TUAC Canada se sont fièrement joints à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec et d’autres organisations de la société civile pour faire partie de ce qui est devenu un plaidoyer percutant pour les droits des femmes et la justice sociale et économique.

Fidèles à l’esprit de l’événement et à l’engagement de susciter une solidarité internationale,               plus de 1 000 femmes venant de 42 pays différents se sont assemblées à Bukavu, en République démocratique du Congo, lors même de la marche du Québec, pour clore officiellement la Troisième action internationale de la Marche mondiale des femmes.

« Ensemble, nous formons une très forte voix à laquelle les gouvernements ici au Canada et dans le monde entier ne peuvent faire la sourde oreille », de dire Anouk Collet, représentante nationale des TUAC Canada et membre du Comité consultatif national des TUAC sur la condition féminine. « Et nous devons parler haut et fort car l’approche rétrograde adoptée par le gouvernement Harper pour des questions fondamentales comme le droit à la femme de choisir, l’équité salariale et l’accès à des services de garde d’enfants abordables nous dit que la lutte pour l’égalité des femmes est loin d’être terminée. »