Exigeons ensemble des droits égaux!


La chef du NPD de l’Ontario Andrea Horwath, à l’assemblée législative provinciale, demande au gouvernement libéral de mettre fin aux violations de droits de la personne.


La députée néo-démocrate Olivia Chow, à la Chambre des communes, demande aux conservateurs de Stephen Harper de mettre fin aux violations de droits de la personne.


Le président national des TUAC Canada Wayne Hanley, à Queen's Park, s’élève contre le refus du gouvernement libéral de l’Ontario de respecter les droits de négociation collective des travailleurs de l’industrie agricole, à la suite de la condamnation par les Nations Unies à cet effet.


Barb Byers, vice-présidente exécutive du CTC et représentante des travailleurs de l’OIT au Canada et en Ontario, choisie par l’ONU pour traiter des violations de droits de la personne.

Les militantes et militants ainsi que les alliés des TUAC Canada de tout le pays ont redonné de la vigueur à leur engagement en faveur de la campagne Des droits égaux pour les travailleurs agricoles ontariens à la suite de la décision de l’Organisation internationale du Travail (OIT) selon laquelle le Canada et l’Ontario ne respectent pas les droits de la personne.

En unissant leurs forces à celles des 250 000 et quelques membres et militants des TUAC Canada, les chefs politiques progressistes, aux niveaux fédéral et provincial, exigent que les gouvernements de droite rendent des comptes en raison de la violation de libertés fondamentales qui s’est commise et qui a pour effet de mettre le pays dans l’embarras à l’échelle internationale. Peu après la décision en question, la députée fédérale de la circonscription de Trinity-Spadina Olivia Chow a mis le gouvernement Harper au défi « de respecter les droits de la personne » tandis que la chef du NPD ontarien Andrea Horwath attirait l’attention sur le jugement de l’OIT en exigeant que les libéraux de Dalton McGuinty « cessent d’enfreindre les normes internationales ».

« Le droit à la négociation collective est tout à fait essentiel à la protection en milieu de travail et à l’amélioration du niveau de vie des travailleuses et travailleurs en général et, en particulier, de celles et ceux qu’on emploie en milieu agricole », affirme le président national des TUAC Canada Wayne Hanley. « Pour nous, les travailleuses et les travailleurs, il est absolument nécessaire que le gouvernement de l’Ontario et tous les autres qui existent au pays respectent nos droits et fassent passer nos besoins avant les intérêts particuliers de groupes d’employeurs, comme le puissant groupe d’intérêts agricole », ajoute le confrère Hanley, lui qui se trouvait précisément à l’Assemblée législative de l’Ontario lorsque Mme Andrea Horwath a demandé au gouvernement libéral de l’Ontario de « faire ce qu’il faut » en respectant les droits des travailleuses et travailleurs agricoles qui sont relatifs à la négociation collective.

Le SNEGSP, qui représente plus de 340 000 employés, a également réaffirmé son engagement dans la campagne Des droits égaux pour les travailleurs agricoles ontariens et a ajouté sa voix au nombre grandissant des Canadiennes et des Canadiens qui critiquent sévèrement les gouvernements Harper et McGuinty à cause de leur refus de reconnaître que les droits des travailleuses et des travailleurs sont des droits de la personne.

« Depuis sa création, il y a 91 ans, l’OIT fait du droit que possèdent l’ensemble des travailleuses et des travailleurs d’adhérer à un syndicat et de celui qu’ils ont de négocier collectivement ses principes primordiaux », explique le président du SNEGSP James Clancy, qui a déclaré que la décision de l’agence onusienne était une « excellente nouvelle » tant pour les travailleuses et les travailleurs agricoles que pour les TUAC Canada, ces derniers luttant depuis longtemps afin que les premières et les premiers obtiennent des droits relativement à la négociation collective.

« Il est honteux que les premiers ministres McGuinty et Harper aient permis le ternissement de la réputation du Canada à l’échelle internationale en matière de droits fondamentaux de la personne et il est répugnant qu’ils soient disposés à nier l’existence des droits de ces travailleuses et de ces travailleurs à seule fin de ménager l’industrie agricole de l’Ontario », dit-il encore.

« L’OIT a déclaré que les gens avaient non seulement le droit de négocier collectivement, mais également celui de réussir à conclure un contrat de travail », précise la vice-présidente du conseil exécutif du Congrès du travail du Canada Barb Byers, qui agit aussi dans l’intérêt du mouvement syndical du Canada en étant parmi les 14 représentantes et représentants œuvrant au sein du conseil d’administration de l’OIT.

Les militantes et militants, les amis et les alliés des TUAC Canada peuvent aider à riposter en allant régulièrement voir la page Web de la campagne Des droits égaux pour les travailleurs agricoles ontarienset en en partageant les dernières nouvelles avec leur famille, leurs amis et leurs compagnes et compagnons de travail, auxquels peuvent s’ajouter leurs réseaux sociaux en Facebook, en Twitter et en YouTube.