Journée mondiale de la justice sociale – 20 février

La Journée mondiale de la justice sociale – observée pour la première fois en 2009 et depuis chaque année le 20 février – remonte au Sommet Mondial des Nations Unies pour le Développement Social tenu à Copenhague (Danemark) en 1995. Lors du sommet, le Canada et 117 autres pays ont promis de contribuer à la justice sociale en s’engageant à réduire la pauvreté, à créer des emplois et le plein emploi, et à œuvrer en faveur de l’équité, de la justice, des droits de la personne, de la santé et de la sécurité des collectivités, tous des éléments indispensables à l’ordre public.  

La Journée mondiale de la justice sociale, qui est célébrée chaque année le 20 février, est donc une occasion pour rappeler à nos gouvernants les engagements qu’ils ont pris à l’égard de la justice sociale au Canada.

La justice sociale signifie un Canada prospère pour tous ceux et celles qui demeurent et travaillent ici. Cela inclut l’égalité d’accès pour tous aux soins de santé, à l’éducation, à des logements abordables et à des emplois sécuritaires et convenables. Elle signifie aussi « une société égalitaire » où chacun peut exercer pleinement ses droits et contribuer au même titre que les autres.   

La justice sociale signifie une société civile où les intérêts des familles et des simples travailleurs du Canada devraient primer sur ceux des entreprises. Cela inclut le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui garantit le droit à des conditions de travail justes et favorables et le droit de former des syndicats et de s’y joindre.   

Ce ne sont là que quelques-uns des engagements que les dirigeants du Canada ont signés en 1995, mais au moment où nous célébrons la Journée mondiale de la justice sociale, la réalité est que l’action est plus éloquente que la parole. Le gouvernement Harper considère les profits des entreprises plus importants que les droits ouvriers, la création d’emplois et la protection des pensions. Sa politique d’immigration sépare les familles au lieu de favoriser leur réunification. Sa façon de traiter les travailleurs migrants comme des produits jetables est une gifle aux droits de la personne des centaines de milliers d’hommes et de femmes dont la contribution est indispensable à notre société.

Le 20 février, soit la Journée mondiale de la justice sociale, nous devons tenir le gouvernement responsable de ses actes. En tant que syndicat, nous devons aussi redoubler d’effort pour promouvoir et rechercher la justice sociale afin que tous ceux et celles qui demeurent et travaillent dans ce pays soient traités avec respect et qu’ils aient un accès équitable aux merveilleuses choses qu’un Canada juste et équitable peut certes procurer. 

 

En toute solidarité,

Wayne Hanley
Président national