C’est le temps d’avoir un gouvernement qui place les intérêts des familles ouvrières au premier rang

Comme les Canadiens semblent se diriger vers les urnes au début de mai, c’est peut-être le temps aujourd’hui de réfléchir à ce parlement, le 40e Parlement du Canada, et de déterminer ce qu’il faut faire pour en prévenir une répétition lors du 41e Parlement.   

Aujourd’hui, c’est le temps de nous poser les questions suivantes :

Voulons-nous un gouvernement qui choisit de proroger le Parlement au lieu de débattre du traitement des détenus afghans par le Canada? 

Voulons-nous un gouvernement qui dépense en un seul jour plus d’argent sur le G20 qu’il est prêt à dépenser pour retirer les personnes âgées de la pauvreté? 

Voulons-nous un gouvernement qui prive les gouvernements provinciaux, les universitaires, les chefs d’entreprise, les chercheurs et les économistes de données importantes et indispensables en supprimant le recensement à long terme?

Voulons-nous un gouvernement qui, par ses actions, gâche la réputation internationale du Canada en ratant l’occasion de gagner un siège au Conseil de sécurité de l’ONU?

Voulons-nous un gouvernement qui affiche son mépris envers le Parlement et le processus démocratique en refusant de révéler les coûts des projets de loi visant à s’attaquer au crime; qui protège un ministre qui induit en erreur le Parlement en « omettant » de dire la vérité; qui sous-estime abusivement le coût de ses nouveaux avions de combat à réaction de plus de 13 milliards $ en tentant de cacher le coût réel aux membres de l’opposition et à tous les Canadiens?

Stephen Harper a été contraint d’accepter qu’il a perdu la confiance du peuple canadien et du Parlement en raison des fautes et de la corruption  qui gangrènent son gouvernement. Comme a écrit le chroniqueur du Globe and Mail Brian Topp sur le choix du chef du NPD d’y mettre tout le poids de son parti pour faire tomber le gouvernement, « Layton est l’homme de la situation, et sait prendre la bonne décision ».

 Pouvons-nous nous permettre le luxe d’avoir un autre gouvernement Harper qui se soucie plus d’accorder davantage d’allégements fiscaux que de remettre au travail les sans-emploi canadiens et de faire en sorte que les personnes âgées puissent prendre leur retraite dans la dignité et la sécurité économique? N’est-ce pas grand temps d’élire un gouvernement qui place au premier rang les meilleurs intérêts des travailleuses et travailleurs canadiens?