En chiffres : L’emploi chez les jeunes

Partout dans le monde, la crise économique a particulièrement touché les jeunes qui recherchaient un bon emploi. À l’échelle planétaire, de 2008 à 2009, l’augmentation du taux de chômage chez les jeunes a été plus forte que ce que l’on avait connu auparavant au cours d’une période d’un an, ce taux passant à 13 %.

Le chômage fait partie des nombreuses épreuves et injustices que subit un nombre croissant de jeunes travailleuses et travailleurs. Également, dans des cas de plus en plus nombreux, ces dernières et ces derniers se font exploiter au travail en étant obligés d’accepter des horaires irréguliers, un nombre réduit d’avantages sociaux, une quasi-absence de sécurité d’emploi et une protection sociale amoindrie.   

Plus que tout autre groupe d’âge, les jeunes travailleuses et travailleurs (qui ont de 15 à 24 ans) risquent de vivre dans la pauvreté et de connaître l’incertitude sur le plan économique.

·         En 2009, à l’échelle mondiale, il y avait 81 millions de jeunes au chômage.

·         Le taux de chômage chez les jeunes est passé de 11,9 % à 13 % de 2007 à 2009, ce qui s’est traduit par une augmentation de 7,8 millions du nombre de jeunes chômeuses et chômeurs.

·         En 2008, on estimait qu’il y avait 152 millions de jeunes travailleuses et travailleurs (environ le quart des travailleurs pauvres dans le monde) vivant à la maison qui gagnaient l’équivalent d’un revenu quotidien inférieur à 1,25 $ (en dollars US) par personne.

·         Les jeunes femmes ont plus de difficulté à trouver du travail que les jeunes hommes.

·         En 2009, tandis que le taux de chômage chez les jeunes hommes était de 12,9 %, celui-ci s’élevait à 13,2 % dans le cas des jeunes femmes.

·         En 2010, au Canada, le taux de chômage chez les jeunes atteignait près de 14 %, ce qui représentait une légère diminution par rapport à 2009. À ce moment-là, en effet, ce taux avait été de 15,2 %, soit près du double du taux de chômage chez l’ensemble de la population active. Pour les élèves ainsi que les étudiantes et les étudiants fréquentant un établissement d’études secondaires ou postsecondaires, la situation était encore pire, le taux de chômage s’élevant alors à 19,2 % dans leur cas.

·         En 2009, le taux de chômage chez les jeunes était particulièrement élevé dans les provinces de l’Atlantique, c’est-à-dire Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse. En effet, ce chiffre y était respectivement de 24,8 %, de 19,7 %, de 18,6 % et de 17,6 %. Au Québec, le même taux atteignait des niveaux se situant au-dessus de la moyenne canadienne puisqu’il s’y élevait aussi à 17,6 %.

·         Dans l’ensemble de l’Union européenne, le taux de chômage chez les jeunes a monté à 21 %, celui-ci atteignant des niveaux particulièrement élevés en Espagne, en Grèce, en Italie et en Irlande : il y était respectivement de 44 %, de 39 %, de 29 % et de 24 %.

·         En Afrique du Sud, le taux de chômage chez les jeunes atteint actuellement le chiffre déconcertant de 51 %.

·         En Égypte et en Arabie saoudite, près de 90 % des travailleuses et des travailleurs sans emploi ont moins de 30 ans.

·         En Nouvelle-Zélande, chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, le taux de chômage a atteint 29 %.

 

Sources : Statistique Canada, Organisation internationale du Travail (OIT) et Programme de la Jeunesse des Nations Unies