Les membres de la section locale 1400 des TUAC tiennent ferme chez Richardson Milling où ils font l’objet d’un arrêt de travail

 

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Martensville (Sask.) – 18 septembre 2014 – Des douzaines de personnes, soit des membres de la collectivité ainsi que de leurs proches, se sont jointes aux membres de la section locale 1400 des TUAC Canada à l’occasion d’un barbecue tenu sur une ligne de piquetage le 16 septembre, devant les locaux de la minoterie Richardson Milling située près de Martensville, en Saskatchewan. Le barbecue a eu lieu sept jours après que les 34 membres travaillant à la minoterie d’avoine eurent fait l’objet d’un lock-out. Cette mesure de représailles est intervenue après que les membres eurent massivement rejeté la dernière offre de l’entreprise et que celle-ci eut refusé de prendre en considération une offre révisée du comité de négociation. À la date de la publication du présent bulletin, aucune date n’avait été retenue pour une réunion de négociation.

« Nous sommes prêts à reprendre les négociations, mais nous sommes aussi tout à fait disposés à maintenir le piquet de grève afin d’obtenir un contrat juste », de dire le président de la section locale 1400 des TUAC Canada, Norm Neault. « Le 28 août, les membres de la section locale 1400 se sont clairement prononcés par un vote presqu’unanime. Nous étions donc prêts quand le lock-out est survenu. L’employeur ne devrait pas nous sous-estimer. Les membres sont unis. Ils ont les prestations de grève supplémentaires de la Caisse d’indemnité nationale, ainsi que l’appui massif de la collectivité », poursuit-il.    

L’entreprise Richardson Milling appartient à Richardson International, soit la plus grande entreprise agro-industrielle du secteur privé au Canada. Cette dernière fait partie d’un conglomérat familial très prospère dont le chiffre d’affaires annuel s’élève à plus de 6 milliards $. « Il s’agit d’une société très prospère qui possède une fructueuse minoterie fournissant de l’avoine à de nombreuses grandes entreprises alimentaires et céréalières du pays », indique le confrère Neault. « C’est grâce aux membres que tout cela est possible. Ils s’attendent à avoir en retour un contrat juste avec des échelles de salaire et des taux prévisibles qui reflètent les normes de l’industrie pour des emplois similaires en Saskatchewan », enchaîne-t-il. 

Pour obtenir des nouvelles de dernière heure sur le lock-out et en savoir plus au sujet de la section locale la plus influente du secteur privé en Saskatchewan, rendez-vous au site ufcw1400.ca.