À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale de cette année, œuvrons à rendre les lieux de travail plus inclusifs

Toronto – 8 octobre 2014 – Chaque année, le 10 octobre, plus d’une centaine de pays soulignent la Journée mondiale de la santé. Cette journée fut respectée pour la toute première fois par la Fédération mondiale pour la santé mentale en 1992. Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé, plus de 350 millions de personnes dans le monde souffrent actuellement de dépression. Au Canada, quelque 500 000 personnes s’absentent du travail chaque jour pour des raisons liées à la maladie mentale. On estime qu’un Canadien sur cinq souffrira d’une forme quelconque de maladie mentale au cours de sa vie.

Tout en représentant plus de 250 000 membres au Canada et près de 1,3 million de membres à l’échelle internationale, les TUAC mènent la lutte pour veiller à la santé et à la sécurité des salarié(e)s là où ils travaillent en assurant de façon solide la représentation des membres de l’organisation syndicale et en faisant en sorte que les conventions collectives soient véritablement axées sur les syndiqué(e)s. Personne n’étant à l’abri des facteurs de risque susceptibles d’entraîner des problèmes de santé mentale, il importe que, dans les lieux de travail, on reconnaisse la nécessité de veiller à ce que ceux-ci soient sécuritaires et accueillants.

Les mesures d’hygiène et de sécurité doivent viser le bien-être physique, mental et émotionnel de tous les employé(e)s du lieu de travail. À l’ère où la technologie est la principale source de communication, il est essentiel que nos lieux de travail soient des endroits propres à intégrer tout le monde, des milieux où se pratiquent l’écoute attentive et le dialogue entre collègues de travail. Nous devons aussi mettre un terme à la honte qu’éprouvent les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et, par conséquent, aux mauvaises perceptions qu’en ont les superviseuses et les superviseurs ainsi que les camarades de travail. Selon les statistiques, parmi les gens ayant un ennui de santé mentale, deux personnes sur trois en souffrent en silence par peur d’être rejetées. Les TUAC Canada estiment justement que le fait d’étiqueter négativement quelqu’un en raison d’un problème de santé mentale est une forme de préjugé qu’on ne devrait jamais cautionner.

Afin que les lieux de travail deviennent véritablement propres à intégrer tous les membres de la société, nous devons accroître notre prise de conscience collective à l’égard des maladies mentales et inciter tout employeur à prévoir une stratégie grâce à laquelle plus personne au travail n’aura à éprouver un sentiment de solitude ou de rejet parmi ses compagnes et ses compagnons de travail et à la financer.  Il importe également de saluer les efforts des gens qui procurent chaque jour un service de consultation et de soutien dont ont besoin les Canadiennes et les Canadiens aux prises avec des problèmes  de santé mentale.

Ce 10 octobre, je vous encourage à parler de la santé mentale dans vos conversations avec des  collègues de travail afin d’accroître la prise de conscience à l’égard des maladies mentales. Je vous invite également à œuvrer à veiller à ce que les milieux de travail soient plus sains et plus inclusifs.   

 

En toute solidarité,

 

Paul R. Meinema

Président national