Participation de militantes et de militants des TUAC Canada au Sommet sur le progrès de 2015 à Ottawa

 

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Ottawa, 31 mars 2015 – Des militantes et des militants des TUAC Canada se sont joints à plus de  800 autres personnes des quatre coins du Canada et des États-Unis qui luttent également en faveur des droits des travailleuses et travailleurs ainsi que de la justice sociale pour participer à la deuxième édition du Sommet sur le progrès, qui a eu lieu à Ottawa du 26 au 28 mars derniers.  

Cette conférence, qui est organisée par l’Institut Broadbent, constitue la plus grande portant sur le militantisme en faveur du progrès social et sur les idées politiques de nature progressiste qui se tienne au Canada. Elle offre aux travailleuses et aux travailleurs tout comme aux organisations syndicales qui les représentent l’occasion d’échanger des idées, de se pencher sur les enjeux importants dont le pays doit s’occuper et de concevoir les prochaines stratégies à adopter pour parvenir à y faire changer les choses dans le bon sens et de façon durable. 

Ainsi, pendant deux bonnes journées, les participantes et les participants ont eu l’occasion d’entendre les exposés qui étaient donnés par un large éventail de spécialistes des idées politiques et d’autorités dans des domaines précis relevant du progressisme et de prendre part à diverses tables rondes et activités dont le but était de développer chez eux la capacité de gagner des luttes importantes dans l’intérêt des travailleuses et travailleurs.  

Parmi les conférencières et les conférenciers qu’on avait invités, il y avait Ed Broadbent (fondateur et président de l’Institut Broadbent), Thomas Mulcair (chef de l’opposition officielle à la Chambre des communes du Canada), Richard Trumka (président de la Fédération américaine du travail), Linda McQuaig (auteure du livre intitulé The Trouble With Billionaires [« l’ennui, quand il s’agit des milliardaires, c’est que... »]), Armine Yalnizyan (économiste principale du Centre canadien de politiques alternatives) et Anita Sarkeesian (fondatrice de l’organisation Feminist Frequency).

Les participantes et les participants ont aussi pris part à un certain nombre de débats, de réunions de discussion et de causeries ayant trait à l’avenir du mouvement progressiste au Canada et en ont profité pour examiner la possibilité de nouvelles initiatives audacieuses visant à faire du Canada un pays plus juste et plus équitable qu’il ne l’est actuellement pour toutes et tous, c’est-à-dire, en particulier, les travailleuses et les travailleurs qui n’ont pas la peau blanche, les femmes, les gens des peuples autochtones, les jeunes, les membres des communautés GLBT et ceux de tous les autres groupes en quête d’équité au Canada.   

Cette année, le Sommet sur le progrès revêtait une importance particulière car il offrait aux dirigeantes et aux dirigeants, aux militantes et aux militants ainsi qu’aux universitaires progressistes tout comme aux autres autorités possédant la même qualité l’occasion de définir ensemble les stratégies à élaborer en prévision des élections fédérales de 2015. En effet, c’est lors de la campagne électorale qui les précédera que des Canadiennes et des Canadiens se situant à la pointe du progrès social travailleront sans relâche pour faire subir la défaite au gouvernement de Stephen Harper, qui est antidémocratique et défavorable aux travailleuses et aux travailleurs.

« Les TUAC Canada sont fiers d’appuyer les organisations progressistes qui, comme l’Institut Broadbent, luttent pour faire échec à l’idéologie ultraconservatrice et veiller à ce que, au Canada, la situation s’améliore à tous les points de vue en général ou, notamment, sur le plan de la justice et sur celui de l’intégration de toutes et tous », déclare le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « Pour que ces objectifs soient atteints un jour, nos allié(e)s et nous devons absolument nous concerter pour savoir quelles sont les idées qu’il s’agira de suivre et les stratégies qu’il faudra employer. Voilà justement la raison pour laquelle le Sommet sur le progrès est si important », poursuit-il.