Une étude révèle que l’adhésion syndicale renforce la stabilité de la classe moyenne

Toronto – 23 mai 2015 – Une nouvelle étude réalisée par le Centre canadien de politiques alternatives révèle que l’adhésion syndicale peut grandement contribuer à renforcer la stabilité de la classe moyenne.    

Selon la nouvelle étude, la représentation syndicale a une incidence considérable sur la capacité des travailleuses et travailleurs à grimper l’échelle de la classe moyenne. L’étude intitulée The Union Card: A Ticket Into Middle Class Stability, (la carte d’ahésion syndicale : un billet d’accès à la stabilité de la classe moyenne) explore où se situe les travailleuses et travailleurs syndiqués dans l’échelle des revenus au Canada, et révèle que, plus particulièrement en périodes de récession, les travailleuses et travailleurs syndiqués sont mieux protégés pour traverser les temps difficiles et ont plus de chance de connaître une mobilité ascendante.

L’étude, qui porte sur l’adhésion syndicale en 1997 et 2011, révèle que les travailleuses et travailleurs qui se sont joints à un syndicat pendant la récession de 2008 ont vu leur revenu bondir d’un taux moyen de 39 %.

« Les travailleuses et travailleurs qui sont représentés par un syndicat tendent à monter d’une marche ou deux l’échelle des revenus », de dire l’économiste Hugh Mackenzie, qui a rédigé le rapport en collaboration avec le stastisticien Richard Shillington. « En plus d’être en meilleure position pour résister aux tempêtes économiques, ils ont plus de chance de vivre le rêve de la classe moyenne canadienne, c’est-à-dire de progresser dans l’échelle des revenus », poursuit-il.   

Cliquez ici pour accéder au rapport intégral. L’adhésion syndicale est la meilleure façon de parvenir à l’équité au travail et à la justice sociale dans la société.