Walmart fait l’objet d’un autre recours collectif

Selon un nouveau recours collectif, Walmart Stores Inc. et ses agences de dotation en personnel auraient violé la législation sur le salaire minimum et les heures supplémentaires des États-Unis en obligeant des travailleurs et travailleuses temporaires à se présenter au travail plus tôt qu’il le fallait, à rester tard pour achever des travaux, à travailler durant les périodes de repas du midi et les pauses et à participer à des séances de formation sans être rémunérés.    

L’action a été déposée le 22 octobre auprès d’un tribunal de la Division de l’Est, dans le district nord de l’Illinois aux États-Unis.  

Labor Ready et QPS, deux des agences de dotation auxquelles la compagnie Walmart a recours dans la région de Chicago, auraient omis de fournir à des salarié(e)s affectés à des magasins de Walmart certaines informations concernant leur emploi comme par exemple les avis d’emploi et les avis de rémunération qu’exige la loi de l’Illinois.  

La compagnie Walmart, pour sa part, aurait négligé de tenir des registres précis pour les heures qu’effectuent les travailleurs et travailleuses comme l’oblige la loi fédérale et étatique et aurait également omis de fournir à ces derniers des formulaires permettant de vérifier les heures travaillées. Les employé(e)s se trouvaient donc dans l’impossibilité de réclamer paiement pour toutes les heures travaillées.    

La compagnie Walmart et ses agences de dotation auraient également omis de payer aux plaignant(e)s et à d’autres personnes dans la même situation le minimum de quatre heures de salaire, tel que prévu par la loi de l’Illinois, les jours où ils ont été engagés pour travailler. Bien que ces derniers n’aient pas eu à travailler pour un minimum de quatre heures, cela les a tout de même empêché d’aller chercher du travail ailleurs. « Malgré le fait que je suis payée au salaire minimum, Labor Ready et Walmart tentent de m’escroquer en refusant de me payer les heures de travail que j’ai bel et bien effectuées », confie Twanda Burk, la principale plaignante dans l’action en justice. « J’ai démontré que je suis une bonne travailleuse, et ils cherchent à profiter de la situation. »  

Ce tout dernier recours fait suite à d’autres actions en justice intentées contre la société, y compris l’affaire Duke, soit la plus importante action en justice pour discrimination sexuelle dans l’histoire des États-Unis.

Pour en savoir plus au sujet de l’action en justice, il suffit de se rendre sur le site Making Change at Walmart.