Des militant(e)s discutent du PTP, du recrutement syndical et des droits ouvriers lors du Sommet sur le progrès de 2016

 

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Ottawa – 4 avril 2016 – Des militant(e)s des TUAC Canada se sont joints à des centaines de partenaires du syndicat qui œuvrent en faveur des droits des salarié(e)s et de la justice sociale au Canada et aux États-Unis pour participer à la troisième édition du Sommet annuel sur le progrès qu’a accueilli Ottawa du 31 au 2 avril.

Organisé par l’Institut Broadbent, le Sommet sur le progrès est le plus grand congrès du Canada où l’on traite de questions reliées au militantisme et à des politiques progressistes. Le Sommet représente pour les travailleuses et travailleurs et leurs syndicats une occasion d’échanger, de discuter d’enjeux importants pour le pays et d’établir des plans d’action en vue de parvenir à des changements concrets et durables au Canada.  

Au cours du sommet de deux jours, les participant(e)s ont eu l’occasion d’entendre ce qu’avaient à dire plusieurs dirigeant(e)s et expert(e)s en matière de politiques et de participer à diverses tables rondes et activités destinées à renforcer les capacités en vue de gagner des luttes importantes pour les salarié(e)s et les personnes marginalisées.

Parmi les intervenant(e)s et les principaux conférenciers et conférencières figuraient Ed Broadbent, fondateur et président de l’Institut Broadbent; Cindy Blackstock, directrice générale de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières nations; Desmond Cole, journaliste pour le Toronto Star; Andrea Horwath, chef du NPD ontarien; Brock Carlton, PDG de la Fédération canadienne des municipalités; et Sara El-Amine, directrice générale de l’organisme Organizing for Action aux État-Unis.

Par ailleurs, le premier jour du Sommet, Debora De Angelis, coordonnatrice nationale des campagnes stratégiques des TUAC Canada, a eu le plaisir de présenter les spécialistes d’une  table ronde qui devait avoir lieu dans la matinée sur la xénophobie et l’avenir du pluralisme canadien.

Les participant(e)s ont profité des tables rondes, des débats et des périodes de questions axés sur la préparation de l’avenir du mouvement progressiste du Canada qui ont eu lieu à l’occasion du Sommet pour explorer de nouvelles initiatives très audacieuses visant à faire du Canada une société juste et équitable pour tout le monde, y compris les travailleuses et travailleurs racialisés, les femmes, les peuples autochtones, les jeunes, les membres des communautés GLBTBT, et tous les groupes qui sont en quête d’équité au Canada.

Le Sommet sur le progrès de cette année revêtait une importance particulière du fait qu’il offrait aux militant(e)s l’occasion d’évaluer les victoires et les succès de l’élection fédérale de l’année dernière où les électrices et électeurs canadiens ont évincé Stephen Harper et son gouvernement conservateur du pouvoir. Les participant(e)s ont également discuté de divers sujets dont l’avenir du système de santé public, le recrutement à l’ère numérique, la  nécessité d’instaurer un système de représentation proportionnelle, et les menaces que pose le Partenariat transpacifique (PTP). 

Les TUAC Canada sont fiers d’appuyer des organisations progressistes comme l’Institut Broadbent qui luttent pour faire échec à l’idéologie ultraconservatrice et parvenir à un Canada meilleur, plus juste et plus inclusif », de dire le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « Pour réaliser ces objectifs, il est essentiel de s’organiser en collaborant avec les partenaires pour échanger des idées et des stratégies applicables, et c’est pourquoi le Sommet sur le progrès est si crucial », précise le confrère Meinema.