En chiffres : La hausse du coût des aliments persiste

Toronto – 14 décembre 2016 – Une étude réalisée récemment par l’Université Dalhousie prévoit que les familles canadiennes moyennes devront dépenser plus d’argent pour se nourrir en 2017. Selon l’étude, les facteurs qui contribuent à l’augmentation du coût des aliments sont la hausse du coût de l’énergie, la faiblesse du dollar canadien et les perturbations météorologiques associées à La Niña. Parallèlement, on assiste à une hausse du taux de fréquentation des banques alimentaires à mesure qu’augmente le coût des aliments, ce taux ayant progressé de 28 % par rapport à 2008. L’insuffisance des revenus serait la principale cause de la faim au Canada alors que dans l’ensemble du pays plus de quatre millions de Canadiennes et Canadiens ont du mal à mettre de la nourriture sur leur table.    

420 $

Le montant supplémentaire que la famille canadienne moyenne dépensera à l’épicerie et au restaurant en 2017, en comparaison de 2016. 

3-5 %

Hausse en pourcentage du coût des aliments prévue pour 2017, ce qui est supérieur à l’augmentation de 2015 à 2016, et plus élevé que ce que l’on considère généralement comme une inflation alimentaire « acceptable ».

4-6 %

Hausse en pourcentage du coût des légumes prévue pour 2017, principalement en raison du phénomène météorologique qu’on appelle La Niña. Selon l’étude réalisée par l’Université Dalhousie, les régions nordiques sont plus susceptibles de ressentir les effets de la hausse du coût des légumes.

863 492

Nombre de Canadiennes et de Canadiens qui ont eu recours aux banques alimentaires en mars 2016. Ce chiffre est de 1,3 % plus élevé que celui qu’on avait enregistré pour la même période en 2015, et de 28 % plus élevé que celui qu’on avait enregistré pour la même période en 2008.

300 000

Nombre d’enfants canadiens ayant reçu de l’aide des banques alimentaires en mars 2016.

8

Nombre de provinces où le taux de fréquentation des banques alimentaires a augmenté en 2016.

22 %

Proportion de familles monoparentales qui fréquentent les banques alimentaires au Canada, bien que ces familles ne représentent que 10 % de l’ensemble des familles canadiennes. 

36 %

Proportion de la clientèle des banques alimentaires canadiennes qui sont des enfants ou des jeunes.  

13 %

Proportion de Canadiennes et de Canadiens qui vivent en situation d’insécurité alimentaire, c’est-à-dire qui n’ont pas accès à une quantité suffisante d’aliments sains, nutritifs et de bonne qualité.  

1 sur 6

Fraction de Canadiennes et de Canadiens ayant un emploi qui fréquentent des banques alimentaires.

Sources :« Canada's Food Price Report 2017», Dalhousie University, 2016. « Bilan-faim 2016», Banques alimentaires Canada, 2016.