Les TUAC présentent des recommandations au Comité permanent de la condition féminine

Les TUAC présentent des recommandations au Comité de la condition féminine

Ottawa – 18 avril 2017 – Les TUAC Canada ont récemment été invités à présenter des recommandations au Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes, lequel examine actuellement diverses stratégies permettant d’améliorer la sécurité économique des femmes au Canada et d’assurer une participation égale de ces dernières à l’économie canadienne.  

Dans le cadre de l’examen de la sécurité économique des femmes au Canada, les membres du Comité analysent les facteurs qui contribuent à une incidence plus élevée de la pauvreté chez les femmes que chez les hommes; les éléments qui influent sur le revenu des femmes, y compris l’écart salarial entre les sexes et la ségrégation des emplois; et les mesures et stratégies auxquelles on peut recourir pour accroître l’entrée, la participation et le maintien des femmes dans des postes décisionnels de la sphère économique, parmi d’autres facteurs ayant une incidence sur la sécurité économique et la participation des femmes à la population active.

Lors d’une audience du Comité qui a eu lieu à Ottawa le 6 avril dernier, Debora De Angelis, directrice régionale des TUAC Canada pour l’Ontario, a présenté les grandes lignes des mesures que recommande notre syndicat afin d’éliminer les disparités salariales entre hommes et femmes et de renforcer la participation des femmes à l’économie. Ces recommandations consistent notamment à adopter une loi fédérale de l’équité salariale inspirée des recommandations du Groupe de travail sur l’équité salariale de 2004; à légiférer un salaire de subsistance de 15 $ l’heure; à s’attaquer aux obstacles qui empêchent l’accès aux congés de maternité et parental; à présenter une mesure législative qui obligerait les employeurs à fournir des horaires de travail fiables et de meilleurs préavis; et à  créer un système de garderies d’excellente qualité, universel et financé par l’État. 

Ce qui a surtout attiré l’attention du Comité, c’est la clause portant sur l’horaire de travail couvrant deux semaines. Cette clause, que les sections locales 175 et 1006A ont récemment négociée, donne aux membres à l’emploi des bannières Loblaw en Ontario le droit à un préavis d’au moins 10 jours pour les horaires de travail hebdomadaires qu’ils reçoivent.  

La participation des TUAC Canada à l’audience du Comité de la condition féminine faisait partie des efforts soutenus de notre syndicat visant à éliminer l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes et à aider les travailleuses du Canada à parvenir à l’équité. Outre le témoignage que nous avons donné lors de l’audience et l’initiative ayant pour titre « Combler l’écart » que nous avons entreprise, nous avons organisé une campagne sur Thunderclap dans le but d’encourager les gouvernements provinciaux à reconnaître l’écart salarial entre les sexes comme une priorité urgente en matière de droits de la personne à laquelle il faut s’attaquer. Pour contribuer à la campagne, il suffit de cliquer ici.