Projet « Vivre autrement » : l’histoire de Kim, membre de la section locale 175 des TUAC

Mississauga (Ont.) – 10 janvier 2018 – Kim est une employée de longue date d’une épicerie située dans le centre de l’Ontario. Elle travaille au rayon floral de l’établissement. Un jour, elle s’était blessée au bas du dos pendant qu’elle déballait et exposait une grande quantité de plantes tropicales au travail.   

Elle souffrait d’une intense douleur au dos qui la rendait parfois totalement incapable de faire quoi que ce soit. Elle ne pouvait plus faire certaines choses qu’elle faisait régulièrement auparavant. Des activités et des tâches ménagères qu’elle aimait faire comme s’adonner au jardinage pendant l’été devenaient impossibles pour elle. La blessure nuisait à son bien-être et à sa qualité de vie. Ce fut un moment très éprouvant pour Kim.

Sa blessure l’empêchait de marcher ou de rester debout ou assise pendant une longue période de temps. « Ma blessure dominait ma vie », explique-t-elle.

« Je me souviens de ces rendez-vous médicaux qui me semblaient interminables. Je suis très reconnaissante des soins que j’ai reçus de mon médecin de famille, sans oublier les  recommandations qui m’ont été faites », se rappelle-t-elle.

Au fil du temps, quelques-uns des traitements qu’elle avait essayés commençaient à améliorer son état et à la soulager. La thérapie aquatique en particulier lui faisait beaucoup de bien. Au bout d’un certain temps, sa blessure avait guéri. Mais elle demeure vigilante quand elle fait de l’activité physique car la moindre fausse manœuvre pourrait faire réapparaître la blessure et les douleurs.

En 2016, les cas de blessures du bas du dos représentaient 17 % de toutes les demandes d’indemnité pour temps perdu qu’a eu à traiter la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail de l’Ontario (CSPAAT).

Kim s’était retrouvée dans une situation financière très précaire à cause de sa blessure. Avant de pouvoir retourner au travail dans un poste aux tâches modifiées, elle a connu une période de vaches maigres où elle n’avait aucun revenu. Avant sa blessure, Kim contribuait au revenu de son foyer et faisait des épargnes pour d’autres choses. Elle ne s’attendait pas à ce que sa demande soit soumise à un long processus d’appel et ne pensait pas qu’elle allait attendre si longtemps pour qu’on lui verse des indemnités qui lui sont dues.  

Kim s’était mariée peu avant son accident du travail. Elle dit que son partenaire est son ancre, et qu’il l’a soutenue tout au long de sa période de réadaptation physique et émotionnelle.

« Cette blessure m’a fait prendre conscience qu’il est important de prendre soin de soi-même et de ses collègues lorsqu’on se trouve au travail. Nous devons persévérer et faire de notre mieux pour éviter d’être blessés », conseille-t-elle. « Si on estime qu’une situation est dangereuse, il faut la signaler et insister pour qu’on y apporte les mesures correctives nécessaires. Il suffirait parfois de demander de l’aide pour accomplir une tâche ou d’amener l’employeur à remanier les méthodes de travail. Bref, nous devons faire tout ce qu’il faut pour assurer notre sécurité! », conseille Kim.

Cette histoire est inspirée du projet « Vivre autrement » des sections locales 175 et 633 des TUAC Canada, lequel vise à inciter les gens à contribuer à créer des milieux et des relations de travail sains, sécuritaires et soucieux du bien-être de chacun. Pour lire la version intégrale, il suffit de cliquer ici.