Adhésion des salarié(e)s de Direct Coil à la section locale 175 des TUAC Canada

Canton Loyalist (Ontario) – 8 mai 2018 – Au bout d’une campagne de syndicalisation pénible qui durait depuis trois mois, les travailleuses et les travailleurs de l’entreprise Direct Coil ont tout récemment adhéré à leur tour à la section locale 175 des TUAC Canada en votant en ce sens lorsque la possibilité de le faire leur a été mise aux voix.

Les 100 salarié(e)s qui travaillent à temps plein chez cette entreprise, dans la petite localité du nom de Millhaven (située dans le canton Loyalist, en Ontario), où tout le monde se connaît et est très proche, fabriquent des échangeurs thermiques ainsi que du matériel de réfrigération ou de transfert de chaleur. 

La contribution apportée par les membres les plus importants du personnel s’est avérée essentielle à la réussite de la campagne de syndicalisation. En effet, c’est avec une grande fierté qu’ils faisaient tous les efforts voulus pour veiller à ce que leurs compagnes et leurs compagnons de travail puissent bénéficier des avantages qu’il y a à faire partie d’un syndicat. Même si, à un certain moment au cours de cette période, l’employeur en a renvoyé un, celui-ci allait continuer à aider au déroulement de la campagne en question. D’ailleurs, à la suite de son renvoi, les autres membres du personnel de l’entreprise ont même organisé une collecte pour lui venir en aide. Enfin, malgré les difficultés qui devaient se présenter et même si l’employeur cherchait à fausser les faits, les salarié(e)s de Direct Coil sont demeurés tout à fait solidaires les uns des autres et, ainsi, sont arrivés à se syndiquer.  

« Chez Direct Coil, les membres du personnel veillent vraiment les uns sur les autres », déclare Ricardo Bocanegra, recruteur syndical de la section locale 175 des TUAC Canada. Celui-ci ajoute : « Surtout, pendant toute la campagne, ils sont restés unis et ils ont bel et bien offert un témoignage concret de la solidarité qui agit. Pour obtenir cette victoire, il a fallu que tout le monde agisse de concert et ce qu’ils ont réussi à faire nous emplit de fierté à leur égard. »   

Si les salarié(e)s de l’entreprise ont tenu à devenir membres d’un syndicat, comme ils devaient l’expliquer au moment opportun, c’est qu’il y avait un certain nombre de problèmes qui les préoccupaient au travail. Par exemple, ils recherchaient la justice en matière de rémunération, l’amélioration de leur situation en fait de sécurité d’emploi et de santé en milieu de travail, le respect, la dignité et l’obtention d’avantages sociaux. Également, ils voulaient mettre un terme au favoritisme et au harcèlement qui se pratiquaient chez cette entreprise.   

Dans les installations de celle-ci, les salarié(e)s exécutent des tâches variées : fabriquer des pièces en cuivre, vérifier l’étanchéité du matériel qu’on y produit, assembler des métaux par brasure, monter de grandes bobines, produire de la tôle au moyen d’une machine, allonger des bobines, régler le fonctionnement d’une machine à percer les métaux, faire fonctionner une presse servant à fabriquer des ailettes et effectuer la réception du matériel.