Une nouvelle enquête fait état d’une pénurie de maisons d’hébergement pour femmes

Ottawa – 11 juillet 2018 – Une nouvelle enquête révèle qu’au Canada les maisons d’hébergement ont souvent du mal à accueillir des femmes et des enfants, faute de capacité. Intitulée Les maisons s’expriment 2018, l’enquête a été produite par Hébergement femmes Canada, une organisation nationale qui représente les maisons d’hébergement et les maisons de transition desservant des femmes et des enfants fuyant la violence.   

Les données proviennent d’un profil instantané d’un jour réalisé auprès de 215 maisons d’hébergement du pays, lesquelles ce jour-là logeaient 5 857 femmes et enfants. Quarante-sept pour cent des maisons d’hébergement ayant atteint leur pleine capacité, sur 404 femmes et enfants qui étaient à la recherche d’un refuge, seulement 100 ont pu être accommodés ce jour-là, ce qui se traduit par un taux de refoulement de 75 %. Malheureusement, le problème de sous-financement que connaissent les maisons d’hébergement fait que cette situation est devenue la norme au cours des cinq dernières années. Alors que les femmes handicapées sont plus susceptibles de subir des abus de la part de leur partenaire, 25 % des maisons d’hébergement ne sont pas en mesure de faire les rénovations nécessaires pour répondre aux besoins d’accessibilité des personnes handicapées en raison d’un manque de financement adéquat. 

Les résultats de l’enquête ont été publiés à l’occasion de la toute première conférence nationale d’Hébergement femmes Canada. Les militant(e)s des TUAC Canada présents à la conférence étaient fiers de prendre part aux efforts visant à accroître les services d’hébergement ainsi qu’à l’élaboration d’un Plan d’action national visant à prévenir la violence faite aux femmes.  

Pour télécharger l’enquête intitulée Les maisons s’expriment 2018, il suffit de cliquer ici. Pour en savoir plus long sur le travail que font les TUAC Canada pour contribuer à mettre fin à la violence sexiste, rendez-vous à www.tuac.ca/femmes. Pour participer à la campagne au mot-clic #Plusjamais afin d’aider à mettre un terme à la violence sexiste ou répondre à un bref sondage anonyme sur la violence au travail, il suffit de cliquer ici.