Les TUAC appuient le SCFP dans ses efforts pour défendre les libertés civiles

 

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Toronto – 19 juillet 2018 – Cette semaine, les membres des TUAC étaient nombreux à se joindre à des membres d’autres organisations syndicales, des étudiant(e)s et des Ontariennes et Ontariens engagés pour défendre vigoureusement les libertés civiles, après que Doug Ford eut nié les droits des grévistes membres de la section locale 3903 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) en leur ordonnant de retourner au travail. 

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, soit la plus grande association étudiante du Canada, ainsi que l’Association canadienne des libertés civiles avaient également pris part à l’action menée par les TUAC et le SCFP. 

« Le droit à de véritables négociations collectives et le droit de grève ne sont pas  des cibles que les hommes et les femmes politiques peuvent abattre à leur gré, ce sont des droits constitutionnels », déclare Michael Bryant, directeur général de l’Association canadienne des libertés civiles, lors d’une conférence de presse donnée avant la marche.    

« Si ces droits sont protégés par la Charte canadienne des droits et libertés, c’est pour garantir que les travailleuses et travailleurs sont traités de manière digne et juste », précise Michael Bryant.

En plus d’exiger le respect des libertés civiles, les manifestantes et manifestants ont également réclamé un meilleur système d’éducation publique et ont dénoncé les lacunes croissantes du système.

« Les universités ontariennes reçoivent le plus faible niveau de financement gouvernemental par étudiant(e), situation qui a entraîné une baisse importante du nombre de professeurs à plein temps. À l’Université York, soixante pour cent de l’enseignement est assuré par des aide-enseignant(e)s, des étudiant(e)s de cycle supérieur et des enseignant(e)s contractuels, soit des membres de la section locale 3903 du SCFP », écrit Fred Hahn, président ontarien du SCFP,  dans une lettre ouverte publiée récemment dans le Toronto Star. « Un grade universitaire n’est qu’une feuille de papier, ce qui importe, c’est ce qu’on apprend en acquérant le grade. La manière dont l’administration de l’Université York gère le milieu d’apprentissage de ses étudiant(e)s a fait baisser la qualité du grade universitaire », confie Fred Hahn.

Lors de la marche, le confrère Hahn a salué l’appui des « extraordinaires » membres des TUAC et les a remerciés d’avoir pris part à l’action menée par les étudiant(e)s, les salarié(e)s et les fiers syndiqué(e)s pour dire à Doug Ford que les libertés civiles importent et que les gens de l’Ontario se tiendront debout, uniront leurs efforts et lutteront quand des droits fondamentaux font l’objet d’attaques.