En chiffres : Qui travaille à temps partiel et pourquoi?

Toronto – 17 novembre 2018 – Une nouvelle étude réalisée par Statistique Canada examine la main-d’œuvre à temps partiel au Canada et les raisons qui font que des millions de salarié(e)s au Canada travaillent à temps partiel. L’un de nos stéréotypes veut nous faire croire que la majeure partie de notre main-d’œuvre à temps partiel est largement composée de jeunes salarié(e)s, mais les données statistiques en indiquent autrement.

3,5 millions

En 2017, presque 3,5 millions de travailleurs canadiens, ou 1 travailleur sur 5, ont travaillé à temps partiel (moins de 30 heures par semaine) dans le cadre de leur emploi principal ou leur unique emploi.    

41 %

Les salarié(e)s faisant partie du principal groupe de travailleuses et de travailleurs, c’est-à-dire dont l’âge se situe entre 25 et 54 ans, constituaient la plus grande proportion de la main-d’œuvre à temps partiel. Près de la moitié de l’ensemble des salarié(e)s à temps partiel appartenaient à ce groupe.   

26 %

Les femmes sont deux fois plus susceptibles de travailler à temps partiel que les hommes (26 % c. 13 %).

29 %

La raison la plus souvent citée pour justifier le fait de travailler à temps partiel était « les obligations scolaires », elle a été invoquée par 29 % de tous les salarié(e)s à temps partiel. Vingt-huit pour cent des salarié(e)s à temps partiel disaient avoir choisi de travailler à temps partiel pour une raison de  « préférence personnelle ». Près de trois quart des jeunes salarié(e)s à temps partiel avaient choisi de travailler à temps partiel afin de pouvoir de se consacrer à leurs études.   

1/3

Un tiers des salarié(e)s à temps partiel dans la tranche d’âge principale (de 25 à 54 ans) ont cité des raisons d’ordre économique pour justifier le fait qu’ils travaillaient à temps partiel. La proportion était plus forte chez les hommes que chez les femmes dans la tranche d’âge principale (45 % c. 30 %). Dans le cadre de l’étude, on emploie le terme « raison économique » dans le cas d’un travailleur ou d’une travailleuse qui n’arrive pas à trouver un emploi à plein temps ou qui croit qu’il n’y parviendra pas en raison des conjonctures économiques.    

27 %

Plus du quart de toutes les femmes qui travaillent à temps partiel au Canada expliquent la situation en invoquant le coût exorbitant des services de garde à plein temps. Près de la moitié (45 %) de toutes les femmes qui occupent un emploi à temps partiel et dont l’âge se situe entre 35 et 39 ans citent le coût des services de garde à plein temps comme la principale raison pour laquelle elles ne cherchent pas à travailler à plein temps.

11 %

Au Québec, les salarié(e)s à temps partiel dans la tranche d’âge principale avaient environ la moitié moins de chance que les salarié(e)s dont l’âge se situait dans la moyenne nationale de citer le coût des services de garde comme la principale raison justifiant le fait d’avoir choisi de travailler à temps partiel (11 % c. 21 % à l’échelle nationale). Ce phénomène s’expliquerait vraisemblablement par le coût relativement bas des services de garde au Québec par rapport au reste du Canada, ce en raison notamment du fait que la province subventionne le programme des services de garde.   

1 sur 10

Plus d’un(e) salarié(e) à temps partiel sur 10 dans la tranche d’âge principale (14 %) avaient plusieurs emplois, comparativement à 5 % des salarié(e)s qui travaillaient à plein temps. Les salarié(e)s qui cumulaient des emplois le faisaient principalement pour des considérations économiques.

Source :« Qui travaille à temps partiel et pourquoi?» Statistique Canada, 2018.