Un bon règlement pour les membres de la section locale 500 des TUAC travaillant chez WIPTEC, à Sherbrooke

Sherbrooke (Que.) – 27 novembre 2018 — Le syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 500 (TUAC 500), est heureux et fier de l’entente conclue par les membres du comité de négociation chez WIPTEC, à Sherbrooke. Le nouveau contrat de travail des quelque 210 syndiqué(e)s occupant les postes de journaliers, de caristes et de préposés à l’inventaire dans cette entreprise, qui se démarque en tant qu’expert en préparation des commandes (Pick-Pack-Ship), sera en vigueur jusqu’en avril 2025.

Parmi les gains importants qui auront un impact positif sur la rétention et l’attractivité de la main-d’œuvre, mentionnons les augmentations de salaire qui varieront entre 9 % et 19 % la première année pour atteindre 22 % à 35 % au terme de la convention, et ce, selon la classification et l’échelon des syndiqué(e)s. Ce faisant, nous sommes très fiers d’annoncer que, suivant les nouvelles échelles salariales, le taux salarial à l’embauche atteindra les 15 $ en 2021 pour les caristes et les préposés à l’inventaire et qu’en 2024, il en sera également ainsi pour les journaliers. Par ailleurs, une clause de protection en cas de hausse considérable du taux de salaire minimum prévoit que le taux à l’embauche devra alors absolument y être supérieur d’au moins 1,50 $ pour les caristes et les préposés à l’inventaire et d’au moins 0,50 $ pour les journaliers.

D’autres bonifications ont été apportées au nouveau contrat de travail.
 

Clauses pécuniaires

La prime de soir passe de 0,25 $ à 0,50 $ l’heure travaillée en cours de convention.

La prime de nuit passe de 0,35 $ à 0,60 $ l’heure travaillée en cours de convention.

On ajoute une prime de formateur de 0,75 $ l’heure travaillée pour un minimum garanti de deux heures.

L’allocation pour les chaussures de sécurité passe de 85 $ à 100 $ en cours de convention.
 

Conciliation travail-vie personnelle

Cinq jours fériés sont convertis en congés mobiles.

Après un an de service, on obtient une journée supplémentaire de congé (de maladie ou bien pour des raisons familiales ou parentales).

Les heures supplémentaires qui ne se suivent pas sont offertes tout d’abord par ancienneté aux salarié(e)s qui ont signé la liste des disponibilités pour la semaine en cours. À défaut de volontaires, l’employeur peut, au moins cinq jours avant les heures supplémentaires à effectuer, les assigner aux salarié(e)s qu’il entend choisir.

On a désormais la possibilité de mettre les heures supplémentaires dans une banque spéciale. Les salarié(e)s peuvent se faire payer les heures supplémentaires accumulées dans cette banque d’heures ou transférer le salaire du nombre d’heures désiré dans un REER du Fonds de solidarité FTQ.

Une quatrième semaine de vacances est octroyée deux ans plus tôt, soit après 10 années d’ancienneté. Par ailleurs, une cinquième semaine de vacances est ajoutée après 18 années d’ancienneté.
 

Organisation du travail

On crée une nouvelle catégorie de salarié(e)s dans laquelle ceux-ci travailleront de 30 à 40 heures par semaine.

On y crée aussi la catégorie des salarié(e)s qui travaillent à temps partiel.

Désormais, on distribuera les heures pour chaque quart de travail en tenant compte du rapport suivant : on en donnera au moins la moitié aux salarié(e)s travaillant normalement 40 heures par semaine et, à celles et à ceux qui le font normalement de 30 à 40 heures par semaine, on en donnera au plus la moitié.