4 avril : Les TUAC Canada célèbrent la Journée des droits des réfugiés

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Toronto – 1er avril 2019 – Chaque année, le 4 avril, les gens de tout le Canada célèbrent la Journée des droits des réfugiés pour marquer les progrès qui ont été accomplis dans les efforts visant à assurer la protection des réfugiés qui sont venus ici en quête d’une vie meilleure. Au sens de la Convention de 1951, un réfugié est une personne qui a quitté son pays d’origine parce qu’elle craint avec raison d’être persécutée du fait de l’un des motifs suivants : la race, la religion, la nationalité ou l’appartenance à un groupe social ou politique.

La Journée des droits des réfugiés est aussi une occasion de se réjouir de la décision rendue par la Cour suprême du Canada dans l’affaire Singh, laquelle établit que les principes selon lesquels chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité personnelle, qui sont consacrés dans la Charte canadienne des droits et libertés, s’appliquent à tous les gens du Canada. Avec cette décision, la Cour suprême a changé la manière dont les demandes du statut de réfugié sont traitées. Nous avons maintenant un système où les demandeurs du statut de réfugié peuvent désormais accéder à des audiences complètes devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié.  

Aujourd’hui, le Canada accepte des dizaines de milliers de réfugiés chaque année et la plupart des demandes du statut de réfugié que traite la Commission sont approuvées. Mais à l’heure actuelle, il y a une liste d’attente de quelque 64 000 demandes à traiter, ce qui suggère qu’il y a encore beaucoup à faire pour que les demandes du statut de réfugié soient traitées de façon juste et rapide.   

D’autre part, des problèmes d’inégalité continuent d’empêcher les réfugiés d’accéder à une vaste gamme de services au Canada. Alors que le gouvernement fédéral met l’accent sur le parrainage privé des réfugiés, le Conseil canadien pour les réfugiés note que la plupart des réfugiés qui entrent au Canada dans le cadre de ce programme n’ont pas accès à une couverture pour les soins de santé. Ils doivent donc payer de leur poche pour des choses comme des médicaments et des prothèses.   

Nous devons également faire mieux pour améliorer notre système d’immigration. Présentement, bien trop d’employeurs dépendent du Programme des travailleurs étrangers temporaires pour combler les pénuries de main-d’œuvre que connaît le Canada, et les travailleurs qui participent au programme n’ont généralement pas accès à la résidence permanente et à la citoyenneté. Cela est inadmissible, car selon nous, une personne qui est   assez bonne pour travailler au Canada est assez bonne pour y rester.  

À l’occasion de la Journée des droits des réfugiés, manifestons notre solidarité envers les réfugiés et les migrants en quête d’une vie meilleure au Canada. Rappelons à nos ami(e)s,  à nos proches, à nos collègues, ainsi qu’à nos employeurs et nos gouvernements que tous les salarié(e)s indistinctement méritent d’être traités de manière respectueuse et digne au travail, quel que soit leur pays d’origine. Réaffirmons notre engagement à œuvrer en faveur de la justice pour les migrants et les réfugiés qui veulent tout simplement obtenir les mêmes droits et le même accès aux perspectives d’avenir dont jouit le reste d’entre nous.    

En toute solidarité,

Paul R. Meinema
Président national