Nouveau programme de formation des chauffeurs d’Uber à Toronto et demande d’autres réformes

Toronto – 8 janvier 2020 – Les TUAC Canada, syndicat des conducteurs et conductrices d’Uber, de Lyft et des autres services de transport à la demande électroniques, se réjouissent de l’adoption par la ville de Toronto de nouveaux règlements sur les véhicules à chauffeur(e) aux services tarifés visant à améliorer la sécurité des conducteurs et des conductrices ainsi que des passagers et des passagères. Cependant, ils aimeraient que d’autres réformes soient mises en place afin de doter les conducteurs et conductrices de droits au travail et de normes de santé et de sécurité coercitives.

En vertu des nouveaux règlements, les chauffeur(e)s de services de transport à la demande électroniques, de taxi et de limousine de Toronto doivent suivre un programme de formation approuvé par la ville qui porte sur la conduite sécuritaire, la conduite en milieu urbain, la lutte contre le racisme et la sensibilisation à l’importance du respect de la différence. Les conducteurs et conductrices actuels devront avoir suivi le programme d’ici la fin de 2020, tandis que les nouveaux chauffeur(e)s devront le suivre à partir du 1er juin. Les conducteurs et conductrices doivent également avoir au moins trois ans d’expérience de conduite pour être admissibles à l’emploi et sont tenus de fixer solidement tout appareil portatif à l’intérieur de leur véhicule. De plus, dans tous les véhicules, il y aura désormais des avis qui rappellent à la clientèle de faire attention aux cyclistes avant d’en descendre.

« Les nouveaux règlements de la ville de Toronto sur les voitures à chauffeur(e) [aux services tarifés] sont une bonne première étape pour améliorer la sécurité des conducteurs et des conductrices ainsi que des client(e)s. Notre syndicat accueille favorablement toute mesure qui renforce les normes de conduite des services de transport à la demande électroniques et des taxis », déclare Pablo Godoy, coordonnateur national des initiatives et plateformes de marché libre pour les TUAC Canada.

« Toutefois, ajoute-t-il, tant que les chauffeur(e)s des services de transport à la demande électroniques n’auront pas la capacité de se syndiquer et de faire respecter leurs droits au travail, ils continueront d’être maltraités par les entreprises qui ont recours à leurs services et ne disposeront pas de véritables mécanismes pour protéger leur santé et leur sécurité au travail. C’est pourquoi des réformes supplémentaires, comme la reconnaissance du droit à la négociation collective, sont nécessaires pour donner un véritable pouvoir aux conducteurs et conductrices d’Uber et de Lyft ».

Les nouveaux règlements font suite à une soumission officielle et à une campagne d’action politique des TUAC Canada, qui réclamaient ainsi la formation obligatoire et la vérification des antécédents des chauffeur(e)s de services de transport à la demande électroniques à Toronto ainsi que le plafonnement du nombre de chauffeur(e)s autorisés à travailler à la fois et l’interdiction de la désactivation automatique des comptes des chauffeur(e)s sans enquête ni appel.

Depuis le lancement de la campagne Les chauffeur(e)s d’Uber s'unissent, les TUAC sont devenus le principal porte-parole des chauffeur(e)s de services de transport à la demande électroniques au Canada. À Toronto, ils ont syndiqué des centaines de chauffeur(e)s d’Uber Black et, actuellement, en Colombie-Britannique ainsi que dans d’autres régions du pays, l’organisation syndicale représente le fer de lance des efforts de syndicalisation dans ce secteur.

Pour en savoir plus long sur la campagne visant à rendre justice aux chauffeur(e)s d’Uber tout comme aux autres conducteurs et conductrices de services de transport à la demande électroniques, il suffira de consulter le site Web de la campagne Les chauffeur(e)s d’Uber s’unissent des TUAC.