Refus par les électrices et les électeurs des visées ultraconservatrices de Tim Hudak sur l’Ontario le jour des élections partielles

Toronto, 2 août 2013 – En prenant connaissance des résultats des cinq élections complémentaires qui viennent de se dérouler en Ontario, on s’aperçoit que la situation n’a pas tellement changé : les libéraux forment encore un gouvernement minoritaire et ils continueront à compter sur les partis de l’opposition pour appuyer celui-ci. Toujours est-il que, à l’issue de ces élections partielles, l’importance du Nouveau Parti démocratique (NPD) de l’Ontario à l’assemblée législative de la province est plus grande qu’auparavant, ce parti ayant remporté deux des cinq sièges qui étaient en jeu alors que, jusqu’à ce moment-là, c’étaient les libéraux qui les détenaient.

Ainsi, Percy Hatfield, candidat du NPD, est devenu le député provincial de la circonscription de Windsor-Tecumseh tandis qu’une autre candidate de ce parti politique, c’est-à-dire Peggy Sattler, causait une mauvaise surprise aux conservateurs en gagnant l’élection dans celle de London Ouest.

Sous la direction de la première ministre provinciale Kathleen Wynne, les libéraux ont réussi à conserver deux des cinq sièges qu’ils occupaient à l’assemblée législative de l’Ontario jusqu’à la date des élections partielles, dont celui de la circonscription d’Ottawa-Sud, et ce, après la publication de sondages selon lesquels la majorité de ses électrices et électeurs avaient l’intention de voter pour les conservateurs. C’est l’ancien premier ministre provincial, Dalton McGuinty, qui en était le député avant les élections partielles du 1er août dernier.  

Le grand perdant a été le chef du Parti progressiste-conservateur de l’Ontario, Tim Hudak. Dans la mesure la population cultivait le cynisme et éprouvait de la colère envers les libéraux en raison du scandale des centrales thermiques au gaz naturel et compte tenu des sondages qui portaient à croire que les conservateurs pouvaient remporter jusqu’à trois des circonscriptions électorales se tenaient des élections partielles, Tim Hudak est à nouveau resté en deçà de ses possibilités. Certes, les conservateurs provinciaux allaient réussir à prendre la circonscription d’Etobicoke-Lakeshore, mais, si ce parti y est arrivé, c’est à cause du nom du candidat local, que la population reconnaissait puisqu’il était conseiller municipal à Toronto et avait été maire de l’ancienne ville d’Etobicoke.  

Donc, une fois de plus, les électrices et les électeurs de l’Ontario ont rejeté la pensée politique au caractère destructif du chef des conservateurs de la province, Tim Hudak, qui cherche à amener les gens à considérer les travailleuses et les travailleurs ainsi que leurs syndicats comme les responsables de tous les malheurs de la province.

Bien que, à l’heure actuelle, les familles des membres des TUAC Canada qui vivent en Ontario connaissent toujours la réalité d’un gouvernement provincial minoritaire puisque les résultats des élections complémentaires n’y auront rien changé, l’issue de ces dernières donne au NPD une force accrue pour ce qui est de la capacité de faire pression sur la première ministre Kathleen Wynne afin que celle-ci prouve qu’elle est d’une mentalité progressiste en réalisant des changements qui soient bénéfiques pour l’ensemble de la population ontarienne. En ce qui concerne Tim Hudak, qui nourrit des visées ultraconservatrices, on voit nettement une fois de plus, comme ces résultats le démontrent, qu’il est incapable de se faire proche des électrices et des électeurs.