Une meilleure voie pour le Canada en 2014

Toronto – 6 janvier  2014 – Le début d’un nouvel an est généralement une période l’optimisme est à son comble. C’est le moment beaucoup de gens prennent des résolutions pour faire en sorte que  l’année qui s’en vient soit meilleure que la précédente pour leurs familles. Cela peut se réaliser si nous prenons la résolution d’œuvrer ensemble comme des citoyennes et des citoyens engagés pour faire campagne en vue de faire échec aux hommes et aux femmes politiques ultraconservateurs et à leur stratégie dont le seul but est de favoriser les grandes entreprises.    

Le mouvement visant à inverser le courant que suivent Stephen Harper et d’autres ultraconservateurs se renforce. Près de 60 % des personnes ayant participé à un récent sondage national sont d’avis que le gouvernement Harper « va dans la mauvaise direction ». Selon le même sondage, les Canadiens et les Canadiennes estiment que le gouvernement est peu performant, que notre réputation sur la scène internationale est en déclin et que les relations de travail entre les provinces et le gouvernement fédéral se sont détériorées au cours de l’année dernière

Le sondage a été réalisé la même semaine le ministre des Finances de Harper, M. Jim Flaherty, a catégoriquement refusé de travailler avec ses homologues provinciaux sur un plan visant à améliorer le Régime de pensions du Canada. En agissant ainsi, il s’insurgent aussi contre la majorité des Canadiens et des Canadiennes qui sont en faveur d’une bonification du RPC afin d’améliorer la sécurité de la retraite. Selon Flaherty, un meilleur RPC nuirait aux affaires. Il pense que les Canadiens et Canadiennes devraient plutôt apprendre à mieux économiser pour leur retraite

Une fois de plus, le gouvernement Harper a repris comme des perroquets les propos de l’industrie. Et c’est ce qu’a toujours fait ce gouvernement dont le prétendu Plan d’action n’a créé des emplois que pour les agences de publicité, mais aucun emploi décent pour les familles ouvrières ordinaires. En fait, la stratégie d’extrême droite adoptée par Harper et d’autres ultraconservateurs a été de s’attaquer aux droits syndicaux des gens ordinaires et de détruire leur capacité de s’unir de manière efficace et de négocier pour un salaire juste et un droit de regard sur les enjeux qui concernent leur milieu de travail.  

Il n’est donc pas si surprenant que la plupart des Canadiens et des Canadiennes soient d’avis que Stephen Harper et d’autres ultraconservateurs se dirigent dans la mauvaise direction. Mais le seul moyen de sondage qui peut vraiment conduire le Canada vers une meilleure voie, ce sont les urnes au temps des élections. C’est le moment nous pouvons exercer une influence énorme comme confrères et consœurs membres des TUAC Canada en nous mobilisant en tant que communauté et en faisant campagne activement pour faire élire des gouvernements pro-familles. Cela vaut pour l’élection fédérale en 2015, et pour un certain nombre d’élections provinciales qui se tiendront précédemment, les électeurs et les électrices auront leur chance de mettre à la porte les hommes et les femmes politiques anti-travailleurs et ultraconservateurs.  
 

Une voix forte entre les élections est un atout essentiel. Appelez ou écrivez à vos représentant(e)s élus et aux médias et faites-leur savoir dès aujourd’hui que les droits ouvriers, un meilleur RPC, des services de garde abordables, la création d’emplois et d’autres enjeux importants pour les familles sont une priorité. Maintenez le débat dans votre famille, votre communauté, votre lieu de travail et vos réseaux  sociaux. Lancez la campagne dès maintenant afin de créer une dynamique.


Qu’il soit résolu qu’en 2014 et au-delà, nous redoublons d’efforts et réaffirmons nos engagements en tant que membres mobilisés de la communauté. Nous pouvons remettre le Canada sur une meilleure voie en nous serrant les coudes et en menant une solide campagne pour faire élire des gouvernements qui respectent et œuvrent à promouvoir l’équité, les droits ouvriers et des perspectives d’avenir pour tous.   

 

Solidairement,

Paul Meinema
Président national