La FCEE remercie les TUAC Canada d’avoir participé à la mobilisation massive en faveur de l’élimination des frais de scolarité

Toronto – 10 novembre 2016 – La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCEE) remercie les TUAC Canada d’avoir appuyé la Journée nationale d’action en faveur de la gratuité de l’éducation et d’avoir participé à la mobilisation massive entreprise le 2 novembre pour protester contre l’augmentation continuelle des frais de scolarité et appeler nos gouvernements à supprimer ces frais.

« Au nom de la FCEE, nous vous remercions de tout cœur d’avoir appuyé notre Journée nationale d’action », écrit le trésorier national de la FCEE, Peyton Veitch, dans une lettre adressée aux TUAC Canada et d’autres alliés de la FCEE. « Grâce à votre soutien, nous nous sommes rapprochés un peu plus du jour où personne ne sera plus privé de la possibilité de poursuivre ses études faute d’investissement public », précise-t-il.   

Lors de la Journée nationale d’action, des militant(e)s des TUAC Canada s’étaient joints à des milliers d’étudiant(e)s et alliés de la FCEE aux quatre coins du pays pour exiger que nos gouvernements fournissent un accès gratuit et universel à l’éducation postsecondaire pour tous les étudiant(e)s.  

Les militant(e)s avaient profité de l’occasion pour sensibiliser les manifestant(e)s à la campagne des TUAC Canada ayant pour titre #ZéroFrais, laquelle appelle nos gouvernements à réformer notre système d’éducation postsecondaire en supprimant les frais de scolarité pour tous les étudiant(e)s admissibles.

« S’il est vrai que l’éducation est essentielle pour réussir dans l’économie d’aujourd’hui, bien trop d’étudiant(e)s demeurent privés de l’accès aux études collégiales et universitaires », déplore le président national des TUAC Canada, Paul Meinema. « Il est temps que les gouvernements fédéral et provinciaux réforment notre système d’éducation postsecondaire en supprimant les frais de scolarité et en prenant les mesures qui s’imposent pour éviter que les étudiant(e)s se retrouvent avec des milliers de dollars de dette au moment de recevoir leur diplôme », explique le confrère Meinema. 

En moyenne, au cours des deux dernières décennies, les frais de scolarité ont augmenté de plus de 137 % dans l’ensemble du pays. À l’heure actuelle, l’étudiante ou étudiant ordinaire finit par se retrouver avec une dette d’études de plus de 28 000 $ au moment de l’obtention de son diplôme.