Le 16 avril 2024, c’est la Journée de l’égalité salariale
Toronto (Ont.) – Le 10 avril 2024 – Le 16 avril 2024 est la Journée de l'égalité salariale. Elle symbolise le temps que devra travailler une femme moyenne au cours de l'année suivante pour gagner ce que l'homme moyen a gagné au cours de l'année précédente.
Sur une liste de 43 pays examinés par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Canada se classe au 8e rang pour ce qui est de l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes.
Selon les données du recensement de 2016, les femmes au Canada gagnent près de 30 % de moins que les hommes - un écart encore plus important pour les femmes racialisées, autochtones, LGBTQ2S et en situation de handicap. Alors que l'inflation et le coût de la vie montent en flèche, les femmes ont du mal à se procurer les produits de base nécessaires pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
Les femmes ont toujours été confrontées à des obstacles importants pour parvenir à l'égalité économique, notamment la discrimination fondée sur le sexe en matière d'embauche, de promotion et de rémunération. Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes reste élevé. Les femmes ont un niveau d'éducation plus élevé et gagnent toujours moins que les hommes en moyenne. Il existe un écart important entre les salaires des hommes et des femmes dans tous les secteurs d'activité et toutes les professions.
L'équité salariale n'est pas un privilège ou un luxe. C'est la loi. Les écarts de rémunération discriminatoires constituent une violation des droits de la personne, et l'application des droits de la personne n'est pas une question partisane.