La décision du gouvernement Harper de supprimer le long questionnaire obligatoire du recensement pour le remplacer par une participation volontaire ravira peut-être la base libertaire du premier ministre fédéral ainsi que les gens rêvant d’un État réduit au minimum, mais, pour la population, elle aura des conséquences désastreuses.
La section locale 175 des TUAC Canada vient de recevoir l’accrédition syndicale faisant d’elle l’agent négociateur des employés d’une usine des Aliments Maple Leaf à Mississauga, en Ontario.
La campagne Mettre fin à l’oppression et à l’injustice pour les migrants, lancée par les TUAC Canada et l’Alliance des travailleurs agricoles (ATA), a poussé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les associations d’employeurs FERME et FARMS à renoncer à une exigence scandaleuse, soit celle d’un dépôt de sûreté versé par les migrants du Guatemala.
Tout a commencé par une prétendue « mise à pied », pour ensuite se transformer en lock-out de 40 semaines et se terminer par une nouvelle qui allait tomber le 13 août dernier : les membres de la section locale 1400 des TUAC Canada, qui travaillaient à l’abattoir de XL Beef, à Moose Jaw, apprenaient alors de la société Nilsson Brothers Inc., ayant son siège à Calgary, que leur usine fermerait définitivement ses portes d’ici 90 jours.
Dans la foulée du Sommet sur la croissance tenu en mars dernier, les sections locales des TUAC Canada disposent désormais d’un nouveau cours de formation – Le recrutement à l’intention des militants. Cette initiative du bureau national a pour but d’augmenter l’efficacité de leurs efforts de recrutement et d’accroissement des effectifs.
À Edmonton, un arrêt de travail mettant aux prises les TUAC Canada et une société lucrative de logistique pourrait avoir un effet important sur la façon dont les travailleurs et les travailleuses de l’Alberta s’y prennent afin de lutter pour la justice et l’égalité à l’avenir.
Depuis une décennie, les ateliers de formation des femmes syndiquées des provinces des Prairies, dont la Fédération du travail de la Saskatchewan assure la tenue, connaît un grand essor, car il s’agit là d’une occasion qu’ont chaque année les militantes syndicales de tout le pays d’échanger entre elles et d’améliorer leurs compétences en matière de leadership et de militantisme.
Le 6 septembre, comme le veut la grande tradition nationale qui existe depuis près de 120 ans au Canada, on célébrera la fête du Travail dans tout le pays entre amis et en famille. Bien entendu, les choses ont beaucoup changé pour les familles de travailleurs et de travailleuses depuis le début des années 1880, mais l’idée de se rassembler entre confrères et consœurs dans le but de lutter pour la justice et en vue d’obtenir des changements constructifs conserve tout son sens et demeure toujours d’actualité
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