Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
Chaque année, le 21 mars, les TUAC Canada se joignent aux communautés mondiales pour célébrer la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
Chaque année, le 21 mars, les TUAC Canada se joignent aux communautés mondiales pour célébrer la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.
Le 29 janvier 2017, six fidèles ont perdu la vie dans une mosquée de Québec. Ibrahima Barry, Mamadou Tanou Barry, Khaled Belkacemi, Abdelkrim Hassane, Azzedine Soufiane et Aboubaker Thabti étaient des pères, des fils, des maris, des frères et des membres de la communauté.
Cette année marquera le septième anniversaire de cette nuit tragique qui a changé notre pays, et la troisième Journée nationale de commémoration de l’attentat à la mosquée de Québec et d’action contre l’islamophobie.
En novembre 2023, un rapport du Sénat a été publié sur l’islamophobie au Canada affirmant qu’une action urgente était nécessaire pour renverser la montée de la haine et de la discrimination contre les musulman(e)s au Canada.
Le 29 janvier nous rappelle le travail que nous devons accomplir pour éradiquer l’islamophobie, la haine et le racisme au Canada. Découvrez ci-dessous comment vous pouvez apporter votre soutien.
Outil pour signaler des incidents motivés par l’islamophobie
Une coalition d’organismes musulmans au Canada, incluant le Conseil national des musulmans canadiens et la Fondation canadienne des relations raciales, a lancé une application mobile nommée IMIRT (Islamophobia Motivated Incident Reporting Tool) pour créer une communauté plus sécuritaire et inclusive.
Les incidents islamophobes augmentent partout au pays et ce nouvel outil de signalement de crimes haineux est conçu pour combler l’écart entre les incidents haineux non signalés et les statistiques officielles.
Pour en savoir plus sur l’outil pour signaler des incidents motivés par l’islamophobie, consultez IMIRT.ca.
Campagne du Carré vert
La campagne du Carré vert est une initiative du Conseil national des musulmans canadiens qui se déroule dans la semaine précédant le 29 janvier de chaque année pour se souvenir des victimes et des survivants de l’attentat de la mosquée de Québec. La campagne encourage le Canada à porter un morceau de tissu vert en solidarité avec les victimes et les survivants. Le carré vert représente les tapis verts de la mosquée de Québec, où les victimes se sont tenues pour la dernière fois pour prier. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Plan d’action national pour combattre la haine
Les incidents haineux sont en hausse partout au Canada. Le gouvernement fédéral a promis qu’il mettrait en place un plan d’action national pour combattre la haine. Il est primordial que le gouvernement publie un rapport provisoire et un échéancier du plan. Agissez maintenant pour cesser la haine.
Ressources anti-islamophobie
Au travail, cette journée de commémoration est aussi l’occasion de se familiariser avec les ressources anti-islamophobie des TUAC Canada, créées en partenariat avec le Conseil national des musulmans canadiens :
Vos droits en matière d’accommodements d’ordre religieux au travail – Carte d’action no 1
Conseilsà suivre pour demandes des accommodements d’ordre religieux – Carte d’action no 2
Conseils à suivre en cas de discrimination ou de harcèlement au travail – Carte d’action no 3
L’opposition à l’islamophobie par l’intervention d’un tiers – Carte d’action no 4
Lutte contre l’islamophobie et respect du ramadan – Carte d’action no 5
Lutte contre l’islamophobie et les salutations selon les préceptes de l’islam – Carte d’action no 7
Lutte contre l’islamophobie et l’importance d’un congé à l’occasion de l’Aïd – Carte d’action no 8
En ce jour, et chaque jour, continuons à soutenir les organisations qui mènent ce combat et continuons à affirmer notre solidarité avec les communautés musulmanes à travers le Canada. Pour en savoir plus sur le travail des TUAC Canada en matière de justice sociale, cliquez ici.
Mois de l’histoire des Noirs
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En février, nous célébrons le Mois de l’histoire des Noirs en réfléchissant aux contributions et aux difficultés passées et présentes des personnes noires au Canada. Ce mois est un moment pour tous les Canadiens et toutes les Canadiennes d’en apprendre plus sur l’histoire de l’esclavagisme et de la discrimination des Noirs dans notre pays, ainsi que comment le racisme anti-Noir est encore profondément enraciné dans les institutions canadiennes.
Cours sur le pouce du webCampus : L’histoire des Noirs compte
Les membres des TUAC et leurs familles peuvent s’inscrire au nouveau cours du webCampus intitulé L’histoire des Noirs compte. Les histoires, les expériences et les réalisations des Canadiens noirs s’étendent sur des centaines d’années. L’histoire des Noirs est complexe et il y a beaucoup à apprendre de leurs contributions et de leur travail, tant forcé que rémunéré. Ils occupent une place importante depuis longtemps dans la force ouvrière et les mouvements syndicaux canadiens.
(Début des inscriptions dès le 6 février 2024)
Au sujet du Mois de l’histoire des Noirs
Nous honorons les histoires et les contributions des leaders noirs et de leurs communautés dans l’histoire de ce pays. Le Mois de l’histoire des Noirs est le résultat du travail de l’universitaire Dr Carter G. Woodson, lui-même fils d’esclaves africains affranchis de la Virginie. Plusieurs des commémorations américaines de l’histoire des Noirs ont pris racine au Canada grâce aux Porteurs de wagons-lits noirs. Leur travail a traversé les frontières et a facilité les mouvements canadiens pour organiser des célébrations parallèles à celles ayant lieu aux États-Unis.
Aujourd’hui, tous les membres bénéficient d’un accès égal à l’adhésion syndicale, mais en 1908, la constitution de la Fraternité canadienne des employés des chemins de fer excluait spécifiquement les travailleurs et les travailleuses noir(e)s. Ce n’est qu’en 1917 que l’Ordre des porteurs de wagons-lits a été formé comme premier syndicat de cheminots noirs en Amérique du Nord. Ces actions de résistance et de résilience ont eu un impact durable sur l’égalité des droits dans l’histoire du travail.
Sur le plan politique, le travail de l’honorable Jean Augustine, première femme noire élue au Parlement, a conduit à la reconnaissance officielle, en 1995, du mois de février comme Mois de l’histoire des Noirs au Canada.
Bien que le Mois de l’histoire des Noirs soit célébré dans tout le pays, il n’est pas reconnu dans toutes les provinces ni tous les territoires. En fait, ce n’est que le 16 février 2016 que l’Ontario a proclamé le Mois de l’histoire des Noirs avec l’adoption du projet de loi 159 ainsi qu’après des années de plaidoyer de la Société d’histoire des Noirs de l’Ontario et des désignations municipales du Mois de l’histoire des Noirs survenant depuis 1979.
Au Québec, le travail de Yolande James, la première femme noire députée à l’Assemblée nationale, et des groupes de coalition communautaires a conduit à l’adoption du projet de loi 39 et à la reconnaissance du Mois de l’histoire des Noirs le 1er février 2007.
En Nouvelle-Écosse, ce n’est que le 26 janvier 1996 que le premier ministre John Savage a déclaré le mois de février Mois de l’histoire africaine, avec une grande partie de la programmation provinciale dirigée par l’African Heritage Month Information Network. Parmi les autres actions provinciales à travers le pays, notons l’Alberta qui a déclaré le Mois de l’histoire des Noirs pour la première fois en 2017 grâce au leadership de la première ministre de l’époque, Rachel Notley, ainsi que la Saskatchewan qui a déclaré le mois de février Mois de l’histoire des Afro-Canadiens/Noirs en 2021
Aujourd’hui, alors que nous travaillons ensemble pour un présent et un avenir égalitaires, continuons à réfléchir aux inégalités de notre passé tout en effectuant le travail essentiel de lutte contre le racisme anti-Noir. Que cela serve également à rappeler que la résilience du monde du travail repose sur les épaules de géants et de ceux et celles qui ont mené des mouvements de résistance dans la lutte pour le progrès social.
Pour en savoir plus sur les campagnes de justice sociale des TUAC Canada, cliquez ici.
Lectures complémentaires et ressources supplémentaires
Chaque année, depuis 1999, on respecte la Journée du souvenir trans, dont la date est le 20 novembre, en raison du meurtre de Rita Hester.
Rita Hester était une femme noire transgenre du Massachusetts. C’est chez elle, dans son appartement, qu’elle a été assassinée, en 1998. Son meurtre n’est toujours pas élucidé. Or, la presse n’ayant guère été portée à en parler, on voit clairement, à en juger par le langage qu’ils tiennent à ce sujet, que les gens en général font bien peu de cas de la mort des Noir(e)s, des homosexuel(le)s et des transsexuel(le)s.
En conséquence, un mélange de deuil et de colère s’est déversé parmi le public, ce qui allait déclencher un mouvement de revendication et mener à la tenue d’une veillée annuelle par laquelle on honore Rita Hester et la vie des personnes transgenres. Cette journée, que l’on connaît sous le nom de la Journée du souvenir trans, vise à commémorer les personnes trans, bi-spirituelles ou non binaires qui ont perdu la vie à cause de la violence et de la transphobie.
L’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) fournit des données relatives au pays tout entier sur la fréquence des violences subies par les personnes transgenres au Canada. Il s’agissait là de la première enquête à grande échelle, représentative au niveau national, réalisée là-dessus par Statistique Canada, en 2018; elle devait avoir d’abord et avant tout pour objet ce que vivent les personnes homosexuelles et les gens non binaires. Les résultats de l’enquête ont été publiés en septembre 2020 et, selon les chiffres qui y figurent, les personnes transgenres risquent davantage que les autres de subir des agressions et des violences en public, en ligne et au travail.
Les TUAC Canada estiment que toute personne a droit à la dignité et à l’équité au travail, quelle que soit son identité sexuelle ou son orientation sexuelle.
En collaboration avec le centre de recherche sur le travail de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA Labor Center), le regroupement de membres des TUAC qui s’occupe des questions touchant les gens des communautés LGBTQQIP2AA+ et de la défense de leur cause, UFCW OUTreach, a publié un tout premier rapport, dans lequel on propose une analyse du rôle du mouvement syndical dans les efforts qui se font pour mettre fin aux inégalités érigées en système et en institutions au travail (sites Web en anglais seulement). Afin d’effectuer cette étude, on a interrogé 1 004 membres des TUAC à travers les États-Unis et le Canada sur leurs droits au travail. Dans le rapport de celle-ci, on fait état de ce en quoi, sur le plan concret, la représentation syndicale, la négociation collective et l’action collective ont permis de mettre en place des politiques en milieu de travail qui contribuent à éradiquer l’homophobie et la transphobie dans ce cadre comme en dehors de celui-ci. Pour aller lire la version intégrale de ce rapport, intitulé Union Values and LGBTQ+ Worker Experiences: A Survey of UFCW Workers in the United States and Canada (« les valeurs syndicales et ce que vivent les travailleuses et les travailleurs des communautés LGBTQI2S : enquête sur les membres des TUAC aux États-Unis et au Canada »), il suffira de cliquer ici (en anglais seulement).
Pour obtenir de plus amples informations sur les efforts du syndicat visant à faire avancer les droits des gens des communautés LGBTQQIP2AA+, il suffit de consulter la page du site Web des TUAC Canada qui est consacrée à ce sujet. On peut également se renseigner sur l’œuvre réalisée en collaboration avec UFCW OUTreach en visitant son site Web (en anglais seulement).
International Migrants Day poster
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Les Nations Unies (ONU) ont proclamé le 18 décembre comme la Journée internationale des migrants afin de souligner les contributions des migrant(e)s partout dans le monde et de reconnaître tout ce que les travailleurs migrants et les travailleuses migrantes font pour aider les économies de leurs communautés d’accueil.
Au cours des cinq dernières décennies, le nombre estimé de migrant(e)s internationaux(ales) a augmenté. Actuellement, environ 281 millions de personnes sont des migrant(e)s internationaux(ales) vivant dans un pays autre que celui de leur naissance. Chaque année, partout dans le monde, des personnes font face aux impacts dévastateurs des conflits, des maladies, des désastres et des changements climatiques qui les forcent à migrer. À la fin de l’année 2021, un renversant nombre de personnes était déplacé à l’interne, soit 59,1 millions, comparé à 55 millions en 2020. De ce nombre, 53,2 millions étaient causés par des conflits ou de la violence, tandis que 5,9 millions étaient causés par des désastres.
Au Canada, les iniquités systémiques continuent de nier aux travailleur(euse)s migrant(e)s leurs droits. À l’échelle mondiale, le Canada tarde à ratifier la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Malgré tout, la main-d’œuvre migrante demeure un maillon de l’économie canadienne pour la production et la transformation alimentaires. En moyenne, 50 000 à 60 000 travailleur(euse)s agricoles arrivent annuellement au Canada.
En juin dernier, les TUAC Canada ont publié leur rapport annuel sur la situation des travailleurs agricoles migrants, qui souligne la vulnérabilité croissante vécue par les travailleur(euse)s migrant(e)s dans la foulée d’une pandémie mortelle. Le rapport énumère vingt recommandations qui doivent être mises en œuvre dans le cadre d’une indispensable révision du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) afin de mieux répondre à la vulnérabilité attestée des travailleur(euse)s migrant(e)s.
En 2022, les TUAC Canada et les gouvernements mexicains se sont associés pour lancer le Projet pilote de représentation des travailleur(euse)s migrant(e)s. Ce projet pilote implique des migrant(e)s participant au Programme des travailleurs agricoles saisonniers (PTAS), une entente bilatérale de longue date entre le Mexique et le Canada, ainsi que le sous-programme du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), et vise à démontrer l’important rôle joué par une représentation efficace pour maintenir les migrant(e)s en sécurité au travail et exempt de tout abus de la part d’employeurs profiteurs et irresponsables. Pour obtenir les dernières nouvelles sur le sujet, inscrivez-vous ici.
Les TUAC Canada se battent pour le droit de syndicalisation des travailleur(euse)s agricoles temporaires étranger(ère)s au Canada. La confiance dans les programmes de migrant(e)s temporaires au Canada ne sera restaurée que lorsque les politiques d’immigration se concentreront sur la durabilité des emplois précaires. Cela signifie également la défense constante du renforcement des droits des travailleur(euse)s migrant(e)s à tous les ordres de gouvernements et par des ententes bilatérales entre états et nations.
Les travailleur(euse)s migrant(e)s supportent la chaîne d’approvisionnement au Canada et, alors qu’une autre année s’achève, nous sommes reconnaissants pour les sacrifices et le travail qui accompagnent cette mobilité.
Journée des droits de la personne
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Le 10 décembre 1948, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). La Déclaration stipule les valeurs universelles et les normes internationales des droits de la personne auxquels chacun a droit en tant qu’être humain. Cette date annuelle commémore le jour où la Déclaration a été adoptée et est l’occasion de souligner l’importance des droits de la personne dans la réalisation du monde que nous voulons.
La Journée des droits de la personne 2022 marque le 75e anniversaire de la signature de la Déclaration universelle des droits de l’homme. L’article 1 stipule que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Cette année, le slogan de la Journée des droits de la personne est « Dignité, liberté et justice pour tous ».
Malheureusement, trop de Noirs, d’Autochtones, de personnes de couleur (PANDC), de personnes 2SLGTBQIA et de personnes handicapées continuent d’être confrontés à des obstacles et à la discrimination sur le lieu de travail. La misogynie, la xénophobie, le racisme, le sexisme et le capacitisme sont à l’origine de ces expériences. Les militant(e)s des TUAC Canada ont dénoncé publiquement ces injustices et continuent de plaider pour des changements à tous les niveaux de gouvernement. Il s’agit notamment d’appels en faveur d’un soutien accru en matière de santé mentale, d’un accès prioritaire aux vaccins, d’une législation renforcée sur les jours de congé de maladie et d’un accès à des prestations d’assurance-emploi renforcées.
Pour faire progresser les droits de la personne, il faut adopter une approche cohérente et intentionnelle pour éliminer les obstacles qui alimentent la discrimination au travail et dans la société en général.
Les solutions pour combattre l’oppression à travers une lentille intersectionnelle sont essentielles pour démanteler les systèmes qui perpétuent ces inégalités. Dans les lieux de travail syndiqués, la négociation collective est la pierre angulaire de la défense et du respect des droits des travailleurs et des travailleuses. Lisez notre guide de négociation collective des droits autochtones et notre guide de négociation collective contre le racisme.
Les TUAC Canada estiment que les droits des travailleur(euse)s sont des droits de la personne, et notre travail quotidien est guidé par ce principe. Pour en savoir plus sur les efforts des TUAC dans le domaine des droits de la personne, consultez notre page Internet sur les droits de la personne, l’équité et la diversité. Les membres des TUAC et leurs familles peuvent également s’inscrire sur webCampus et suivre nos cours sur les droits de la personne.
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