En chiffres : La moitié des travailleurs canadiens vivent d’un chèque de paie à l’autre
Toronto – 9 septembre 2017 – Une nouvelle étude réalisée par l’Association canadienne de la paie (ACP) révèle qu’en dépit de l’amélioration de l’économie près de la moitié des travailleuses et travailleurs canadiens vivent d’un chèque de paie à l’autre et sont donc incapables d’épargner suffisamment pour leur retraite.
Alors que les salarié(e)s et leurs familles demeurent aux prises avec la stagnation des revenus et la hausse des dépenses et de l’endettement, beaucoup d’entre eux s’inquiètent de leur retraite et travaillent plus longtemps, selon l’étude. Voici un sommaire des résultats de l’étude réalisée par l’ACP :
47 % – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui estiment qu’ils auraient de la difficulté à faire face à leurs obligations financières si leur chèque de paie était reporté ne serait-ce que d’une semaine.
41 % – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui disent dépenser la totalité de leur paie nette ou davantage, et qu’il ne leur reste rien à épargner. D’après les explications données par les répondant(e)s, cette situation serait principalement attribuable à l’augmentation du coût de la vie.
42 % – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui sont en mesure d’épargner seulement 5 % ou moins de leurs gains, ce qui est bien inférieur au taux de 10 % de la paie nette que les experts en planification financière recommandent d’épargner.
22% – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui estiment qu’ils auraient de la difficulté à obtenir 2 000 $ dans un délai d’un mois advenant une urgence.
35 % – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui se sentent découragés face à leur niveau d’endettement.
94 % – Proportion de Canadiennes et de Canadiens qui ont une dette, les formes les plus courantes étant les hypothèques (28 %), les cartes de crédit (17 %), les prêts automobiles (18 %), et les marges de crédit (17 %).
12 % – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui pensent qu’ils ne seront jamais sans dette.
46 % – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui estiment qu’ils devront travailler plus longtemps qu’ils ne l’avaient envisagé il y a cinq ans, en raison notamment du fait qu’ils « n’épargnent pas suffisamment » pour la retraite.
74% – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui ont déclaré n’avoir épargné que le quart ou moins de ce qu’ils estiment nécessaire pour s’offrir une retraite confortable.
39 % – Proportion de travailleuses et de travailleurs qui s’attendent à une amélioration très prochaine de l’économie dans leur ville ou village.
Source : Sondage en ligne réalisé en 2017 auprès des travailleuses et travailleurs canadiens, l’Association canadienne de la paie, 6 septembre 2017, http://bit.ly/2gQ0V8d.